Hautes-Alpes - Durant la campagne des municipales, on l’avait vu
aux côtés de Bernard Jaussaud, dans la liste socialiste, en tant que numéro 9. Aujourd’hui,
il n’est pas conseiller municipal et il n’est plus, non plus, chef de cabinet
de la Ministre Carlotti… Christophe Pierrel est désormais « libre » et compte bien reprendre son groupe de réflexion « Ambitions
pour Gap » là où il l’avait laissé.
Face à l’état de la gauche
gapençaise, qui n’a pas su faire l’union avant ou dans l’entre deux tours, son
point de vue est on ne peut plus clair. "Dans cette affaire, je ne comprends personne. Notre
vraie chance était de travailler ensemble, nous avons été incapables de le
faire. L’échec est collectif, il ne faut pas rejeter la faute sur les autres", explique t-il sur Alpes 1, en poursuivant "On
se trompe si on va vers la division".
Un mariage pour tous, en tout cas pour toute la gauche, au sein de son groupe "Ambitions pour Gap", c'est ce que Christophe Pierrel propose : réunir les soutiens de Bernard Jaussaud, de Jean-Claude Eyraud et de Guy Blanc
pour faire de Gap un terreau fertile à la gauche dans six ans, pour les prochaines municipales : "Soit maintenant on est capable de se mettre
ensemble et de construire pour dans 6 ans sur Gap, ou bien on construit déjà
notre tombe aujourd’hui. Moi je propose de s’unir et de travailler ensemble", insiste Christophe Pierrel.
Le président du groupe qui a déjà des accords "avec certains de la liste de Jean-Claude Eyraud et de Guy Blanc. Le but est d’avancer vite : l’erreur serait de croire que l’on peut faire une campagne en six mois".
A noter que le groupe « Ambition pour Gap » rassemble une 20aine de personnes.