Votre ville : GUILLESTRE | Changer de ville

Hautes-Alpes : Joël Giraud pour une meilleure organisation des soins

POLITIQUE / Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes, propose également le maintien des services de réanimation, pour permettre l’accès à des services de médecine urgente à moins de 30 minutes.

Hautes-Alpes - Joël Giraud souhaite une offre de soins territorialisée, qui prend en compte notamment la spécificité des territoires de montagne. Le député des Hautes-Alpes, également président de la commission permanente du Conseil National de la Montagne, participe actuellement à une mission parlementaire sur ces questions. 

Il a mis en avant plusieurs problématiques, dont la première concerne les Agences Régionales de la Santé « indépendantes de tout schéma de cohérence territoriale ». Il préconise leur mise sous tutelle, par les préfets de région. Selon Joël Giraud, plus de 600 000 personnes en zones rurales sont aujourd’hui à plus de 15 minutes d’un médecin. Par ailleurs, les médecins en stations de ski doivent faire face à un afflux de patients en saison. Ils « assurent la prise en charge de 96% des traumatismes, alors que les moyens financiers et techniques ne sont pas à la hauteur », dénonce le parlementaire, qui souhaite plus de moyens consacrés à ces professionnels. Joël Giraud met l’accent sur la disparition des pharmacies en zones reculées. « Il est judicieux de les associer à la création des Maisons Pluridisciplinaires de Santé ». Dernier point noir : les disparités du maillage hospitalier. Alors que la moyenne est de 17 minutes en France, pour accéder à une maternité, « dans huit départements ruraux, le temps d’accès dépasse les 40 minutes »

Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes, propose également le maintien des services de réanimation, pour permettre l’accès à des services de médecine urgente à moins de 30 minutes. Celui de Briançon en premier lieu. Il demande aussi à ce que les zones de montagne soient mieux dotés en postes à pourvoir, que l’image de la ruralité soit améliorée et attirante et des stages longs soient proposés aux étudiants, dans les zones déficitaires.