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Hautes-Alpes : les syndicats d'enseignants appellent à la mobilisation des élus

EDUCATION / Pour la rentrée 2014, est prévue la suppression de 90 heures d’enseignement, soit l’équivalent de 5 postes à temps plein d’enseignants

Hautes-Alpes - Syndicats d’enseignants et représentants des parents d’élèves ont rencontrés le Directeur Académique des Hautes-Alpes, Philippe Maheu jeudi après-midi, durant plus de trois heures. Il s’agissait du CDEN, ou Conseil départemental de l'Education Nationale, qui permet de préparer la rentrée scolaire 2014. 

Comme annoncé mardi sur Alpes 1, après une 1ère réunion entre la Direction Académique des Hautes-Alpes et les syndicats, ces-derniers craignaient la suppression de cinq postes à temps plein, mais aussi la diminution des heures de formations pour certaines options dans les collèges. Statuquo, à la sortie du CDEN ce jeudi. « L’Inspecteur d’Académie dispose d’une Dotation Globale Horaire contrainte, c’est-à-dire avec 90 heures postes en moins, donc l’équivalent de cinq postes en moins », évoque Delphine Franceschetti sur Alpes 1, membre du SNES-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré-Fédération syndicale unitaire). « Nous avons contre-attaqué sur cette dotation, en réclamant un vote des élus locaux et un vote des parents d’élèves. » Lors du CDEN, l’ensemble des participants ont d’ailleurs rejeté le projet académique. « Nous avons demandé à ce que le Directeur Académique demande une rallonge en heures, pour permettre, au moins, de financer l’existant. »

Avec une enveloppe budgétaire contrainte, les solutions sont minimes et il y avait un peu de fatalisme ce jeudi soir, après ce Conseil départemental de l'Education Nationale. Mais pour autant, les syndicats ne veulent rien lâcher. « Nous ne sommes pas dans l’attente. Nous avons le soutien des parents d’élèves, que nous sommes en intersyndicale. Les élus locaux, en tous cas une partie, ont compris et sont derrière nous », assure sur Alpes 1 Delphine Franceschetti. « Premièrement, nous appelons à ce que dans les établissements du département, dans tous les collèges, il y ait un vote contre cette DGH. Nous appelons également à ce qu’il ait une nouvelle entrevue entre organisations syndicales, puis représentants des parents, pour faire des actions communes. » L’heure donc est à la mobilisation, pour que les moyens de l’Education soient revalorisés dans les Hautes-Alpes.