Votre ville : MANOSQUE | Changer de ville

Hautes-Alpes : le président de l’UPE 05 réagit et regrette le « François Gayet »

POLITIQUE / L’UPE réagit et regrette les propos employés « à titre humoristique » par le président de l’UPE Boris Perdigon

Hautes-Alpes - « Constatant le séisme du landerneau Haut Alpin », l’Union Pour les Entreprises (UPE) des Hautes-Alpes réagit et regrette que les propos employés « à titre humoristique » par le président Boris Perdigon aient « pu choquer ou paraître outrancier ».

Le patron des patrons a déclaré, mardi soir, lors des vœux adressé au monde économique et aux élus rassemblés au Quattro à Gap, que « l’année 2013 a été difficile, et rendue encore plus difficile par l’analyse de notre épicurien Chef d’Etat : François  Gayet ». Une allusion à la relation présumée entre François Hollande et l’actrice Julie Gayet.

Le préfet des Hautes-Alpes, Pierre Besnard a quitté la salle avant la fin du discours. « La fonction présidentielle n'a pas à être abaissée, même sur le ton supposé de l'humour, et à être injuriée, le tout en mélangeant vie publique et vie privée », a réagi dans la soirée le préfet dans un communiqué. La députée PS des Hautes-Alpes, Karine Berger, a demandé des « excuses publiques ».

Dans un communiqué paru ce mercredi midi, l’UPE 05, explique « que la façade du politiquement correct ne saurait trop masquer la réalité des faits et de leurs conséquences ».

« Souvent, les gens ont retenu la forme du discours plutôt que le fond », a déclaré ce mercredi midi sur la radio Alpes 1 le président de l’UPE 05, Boris Perdigon. « C’est peut-être valeur pour moi d’exemple et que je sois un peu moins excessif. Néanmoins dans une société qui est relativement médiatisée, il faut aussi que les gens bougent et réagissent. De ce point de vu là, je crois que cela a été parfaitement réalisé », a déclaré Mr Perdigon.

« S’agissant du départ de Mr le Préfet, je crois que d’une certaine manière il était imposé », a souligné le président de l’UPE 05. « L’ensemble du discours tenait compte à la fois de la situation départementale et de la situation nationale (…) c’est toujours à nous patronat de faire les efforts alors que le véritable problème de ce pays c’est l’endettement endémique », a dit à la radio Alpes 1 Boris Perdigon.