Hautes-Alpes - Le Rallye Monte-Carlo demande un dispositif de sécurité important. Ce jeudi, 80 gendarmes, l’ensemble des policiers, plus de 100 sapeurs-pompiers, mais aussi la Sécurité civile et les équipes des routes du Conseil général, ont été mobilisés.
Des forces de sécurité et de secours sur le qui-vive durant les trois jours de présence du Rallye dans les Hautes-Alpes. Et pour coordonner le tout, la préfecture a activé un Centre Opérationnel sous l’autorité du préfet. « Lorsque l’on a un événement sportif d’importance, il faut que tous les services de sécurité soient coordonnés entre eux, pour réagir le plus rapidement possible en cas d’accident ou d’incident », a expliqué sur Alpes 1 Pierre Besnard, le préfet des Hautes-Alpes.
Plusieurs fois par jour, des comptes rendus sont effectués, par les différents services, au préfet des Hautes-Alpes : incidents avec le public, risque de mouvements de foule, incidents de course… « Sur la course, on déploie environ 600 personnes, environ 300 personnes pour la sécurité du public, 150 personnes pour l’organisation sportive et tous les moyens de l’Etat », présente Alain Pallanca, directeur de course adjoint. L’Automobile Club de Monaco qui a mis en place d’importants moyens humains et techniques, pour assurer la sécurité du public et de la course. « On a un avion qui nous fait une transmission GPS et qui permet de tracker toutes les voitures. Elles ont toutes des puces et on peut les suivre au fur et à mesure de leur déplacement sur l’épreuve. En cas de besoin, si une voiture s’arrête plus de trois minutes, elle clignote rouge et on engage les secours en cas de besoin ».
Rien n’est laissé au hasard. A tel point que l’organisation du Rallye Monte-Carlo a en son sein, 44 médecins et infirmiers pour assurer la santé des pilotes et assistants.
