Votre ville : BRIANCON | Changer de ville

Hautes-Alpes : modération et calme… Romain Gryzka s’affiche en version 2.0

POLITIQUE / Le candidat sans étiquette pour la ville de Briançon était l’invité d’Alpes 1 Live ce vendredi

Hautes-Alpes - « Nous sommes dans le concret, le programme est en train de se faire, la liste se termine ». Le cap de la déception de l’investiture d’Arnaud Murgia est passé, la démission de l’UMP est actée, l’annonce de la candidature est faite, ça y est… Romain Grykza passe la 2ème vitesse. Le jeune politique de 26 ans a annoncé la semaine dernière sa volonté de partir pour les municipales 2014 à Briançon, sans étiquette et avec une liste « transpartisane ». Ses relations avec le parti de droite sont au point mort, la rancune reste quand même tenace : « Henriette Martinez, la présidente de la fédération dans les Hautes-Alpes, pense que je vais me griller. Quand on est un député-maire, qu’on se représente au bout du 3ème mandat, et que l’on termine l’élection municipale 21ème sur 23ème, je me demande lequel est le plus grillé », lance-t-il sur Alpes 1.

Et certaines zones d’ombre règnent encore dans la relation Gryzka-UMP. L’an dernier, le secrétaire départemental Victor Berenguel annonçait qu’il avait demandé que le jeune politique prenne la fonction de secrétaire départemental adjoint dans les Hautes-Alpes. Une demande restée lettre morte : « Il fallait préparer l’arrivée du parachuté ». Une déclaration qui laisse entendre qu’Arnaud Murgia pourrait prendre des responsabilités au sein de la fédération UMP dans les Hautes-Alpes. « Je ne veux pas me prononcer, parce que je ne souhaite pas avoir raison trop tôt », avance Romain Gryzka.

Quant au dossier du train de nuit entre Paris et Briançon, suspendu depuis l’incident de chantier à Crest, en région Rhône-Alpes, Romain Gryzka se satisfait de la navette gratuite entre la Gare de Modane et la vallée de Serre-Chevalier dès cet hiver. Mais avance une autre proposition : « Il existait le Paris-Briançon, non pas par Valence, mais par Grenoble. Le temps que l’on répare cette voie, il faut y réfléchir. Par contre, il y a une réduction de trains : on est à 16 trains par jour. Je pense que sur ce total, s’il faut en supprimer un ou deux pour que le Paris-Briançon arrive, c’est un effort à faire », annonce t-il.

Un candidat qui tient sa ligne conductrice fixée la semaine dernière : pas d’opposition politico-politicienne face à Gérard Fromm, mais « projet contre projet ». Un Romain Gryzka 2.0 qui semble plus calme et modéré pour la venue des municipales 2014.