Hautes-Alpes - C’est désormais assuré : les municipales 2014 à Briançon devront compter sur Romain Gryzka. Alors que ce dernier ne fait officiellement plus partie de l’UMP depuis ce vendredi, il annonce sur Alpes 1 sa candidature officielle. Et les choses semblent bien avancées : la liste est faite, il s’agit d’une liste sans étiquette, « l’élection municipale de Briançon n’est pas une question d’étiquette politique. Evacuons les partis politiques », annonce-t-il au micro Alpes 1. Une liste donc « transpartisane » comme il la présente, avec des personnes issus de l’échiquier politique, Romain Gryzka annonce notamment 2/3 de nouvelles personnalités politiques « pour renouveler le paysage », et l’autre tiers composé d’anciens élus « qui ont été aux commandes et qui ont eu l’expérience des difficultés ».
Le candidat sans étiquette avance également la présence d’une ou deux personnes « qui ont voté pour François Hollande aux dernières présidentielles et pour Gérard Fromm pour les municipales de 2009 ». Une composition diversifiée qui selon lui, « fait sa différence face aux autres candidats ». Vingt anciens adjoints et conseillers municipaux d’Alain Bayrou, ancien maire de Briançon et président du Conseil Général des Hautes-Alpes, ont signé un soutien écrit au candidat de 26 ans.
Quant à ses rapports désormais avec l’UMP, parti de droite qu’il a quitté après l’investiture d’Arnaud Murgia, on ne nie pas l’expérience au sein de la fédération des Hautes-Alpes, mais désormais « il n’y a aucun contact et je ne souhaite pas en avoir. L’UMP dans le département s’est mal conduite, elle a fait un choix arbitraire, elle m’a trahi dans les valeurs du travail et du mérite. Avec ce qu’il s’est passé, je ne vois pas en quoi la méritocratie a été mise en avant ». Quant aux rumeurs qui circulent concernant une possible adhésion à un autre parti tel que l’Union des Démocrates et des Indépendants ? La réponse est par la négative pour l’instant : « Pour l’instant, je ne pense pas adhérer à un parti politique à nouveau. Les partis politiques dans leur grand ensemble sont à bout de souffle ».
Romain Gryzka qui se fixe également une ligne de conduite en tant que candidat : « le camp de la sincérité, le discours de vérité, ne pas céder aux sirènes de la démagogie. Je ne rentrerai pas dans un combat de personnes avec le maire actuel, je ne démolirai pas à tout va son programme. Il a une vision des choses et des orientations, je n’ai pas les mêmes, ce sera projet contre projet ». C’est donc un Romain Gryzka assagi qui se présente à la presse, avec ses trois axes pour la ville de Briançon sous le bras : le développement économique de Briançon, « il faut consolider l’économie touristique et la développer sans oublier de créer d’autres sources d’emploi, créer un front de neige sur la station de Briançon-Serre Chevalier et mieux exploiter le label Unesco ».
Le développement du cadre de vie suivra également le modèle des voisins haut-alpins Embrun, Savines le Lac et Gap. « Je proposerais un plan de redressement de nos rues, de nos parcs, de nos quartiers », explique Romain Gryzka au micro Alpes 1. Et enfin, le dernier axe sera la défense et l’élargissement des services publics : l’hôpital et la santé, la culture, le sport, l’éducation, le logement et le social, et enfin le transport et le stationnement.
