Hautes-Alpes - Deux adolescents du lycée professionnel d’Embrun
sont hospitalisés depuis plusieurs jours au sein du centre hospitalier de
Briançon et de Gap. Tous deux sont victimes d’une infection invasive à
méningocoque de type C. Une méningite bactérienne, assez rare. "Sur la région PACA, on a entre 30 à 40 cas par année sur l'ensemble
des 4,5 millions d'habitants", précise le Docteur Francis Charlet,
responsable du département de Veille et Sécurité Sanitaire au sein
de l'ARS. Mais cette maladie provoque des formes graves d’infections et qui est mortelle dans 10 % des cas.
Comment se transmet-elle ? « Elle se transmet uniquement par des contacts directs et rapprochés, prolongés et répétés avec la personne malade, et ce dans un délai d’une dizaine de jours maximum », prévient l’Agence Régionale de Santé PACA. "La transmission est essentiellement par voie aérienne, c'est à dire lors d'émission de postillons. La personne en face peut éventuellement être contaminée. Mais il faut une grande proximité, c'est à dire moins d'un mètre de distance, et pendant plusieurs heures pour que la transmission puisse se faire", ajoute le Docteur Francis Charlet.
Sur l'Embrunais, ce sont 32 personnes en contact avec les jeunes malades qui ont été identifiés par l’ARS et la préfecture, elles bénéficient toute à ce jour d’un traitement antibiotique. Par prévention, tous les élèves de l’établissement scolaire ainsi que les enseignants et le personnel ont été invités à se rapprocher de leur médecin traitant afin de se faire vacciner contre la méningite de type C. "Dès que la maladie survient, on met en place un traitement antibiotique prophylactique pour les contacts très proches et très rapprochés et qui a un effet immédiat mais non durable, et une vaccination qui a un intérêt durable", précise le Docteur Francis Charlet.
Car il faut savoir que la vaccination est la seule solution pour prévenir durablement cette maladie mortelle. Une vaccination qui est recommandée dès un an et jusqu'à 24 ans. "Les populations les plus touchées sont effectivement les jeunes adolescents et adultes, et les tout petits", ajoute le Docteur. Pour détecter une méningite, plusieurs symptômes suspects sont à noter : une nuque raide, une fièvre élevée, des vomissements ou des maux de tête. Contacter les urgences au plus vite. A noter que l’ARS invite également toute la population à faire le point sur son calendrier vaccinal par prévention.
Comment se transmet-elle ? « Elle se transmet uniquement par des contacts directs et rapprochés, prolongés et répétés avec la personne malade, et ce dans un délai d’une dizaine de jours maximum », prévient l’Agence Régionale de Santé PACA. "La transmission est essentiellement par voie aérienne, c'est à dire lors d'émission de postillons. La personne en face peut éventuellement être contaminée. Mais il faut une grande proximité, c'est à dire moins d'un mètre de distance, et pendant plusieurs heures pour que la transmission puisse se faire", ajoute le Docteur Francis Charlet.
Sur l'Embrunais, ce sont 32 personnes en contact avec les jeunes malades qui ont été identifiés par l’ARS et la préfecture, elles bénéficient toute à ce jour d’un traitement antibiotique. Par prévention, tous les élèves de l’établissement scolaire ainsi que les enseignants et le personnel ont été invités à se rapprocher de leur médecin traitant afin de se faire vacciner contre la méningite de type C. "Dès que la maladie survient, on met en place un traitement antibiotique prophylactique pour les contacts très proches et très rapprochés et qui a un effet immédiat mais non durable, et une vaccination qui a un intérêt durable", précise le Docteur Francis Charlet.
Car il faut savoir que la vaccination est la seule solution pour prévenir durablement cette maladie mortelle. Une vaccination qui est recommandée dès un an et jusqu'à 24 ans. "Les populations les plus touchées sont effectivement les jeunes adolescents et adultes, et les tout petits", ajoute le Docteur. Pour détecter une méningite, plusieurs symptômes suspects sont à noter : une nuque raide, une fièvre élevée, des vomissements ou des maux de tête. Contacter les urgences au plus vite. A noter que l’ARS invite également toute la population à faire le point sur son calendrier vaccinal par prévention.
