Hautes-Alpes - 54 ans après sa création, le foyer des travailleurs migrants de la ville de Gap a été restructuré. L’ex « Foyer de la Luye » devient une résidence sociale et une pension de famille, inaugurée ce mercredi matin. 42 logements qui vont permettre d’accueillir, à deux pas du Quattro de Gap, toujours des travailleurs migrants âgés (18 logements), mais aussi désormais des familles en difficulté ou en rupture (24 logements), dans des studios aménagés de 17 à 27m². Ces appartements sont équipés d’une kitchenette, d’une salle de bain et de mobilier. Une partie d’entre eux est accessible aux personnes porteuses d’un handicap.
Ces résidents bénéficient également d’un accompagnement social au
quotidien, grâce à une dizaine de personnes affectées par le Calhaura Pact 05,
organisme présidé par Jean-Michel Arnand et qui œuvre pour la solidarité dans
l’habitat sur le département. Ce projet de résidence « Tamaris » a
mis plus de six ans à se concrétiser. Un projet long par sa complexité et les
nombreux acteurs concernés. « Il
fallait se donner un peu de temps, pour articuler toutes les données du
problème. D’abord se positionner sur un lieu, mais aussi se donner tous les
moyens possibles pour que l’ensemble des partenaires concernés puissent être
consultés », a expliqué sur Alpes 1 Roger Didier, maire de Gap et
président de l’Office Public de l’Habitat, OPH 05, maitre d’œuvre du projet. « Je crois que, à la fois notre
département mais surtout la ville de Gap, vient de se doter d’un élément qui
était absent du puzzle ».
Ce projet d’1 722 000 euros a été porté par l’Etat, le Calhaura Pact 05, la Fondation Abbé Pierre, la Région (232 249€), le Conseil général (23 500€) et la ville de Gap (23 000€).