Aujourd’hui, la
crise économique et financière met en difficulté les associations : plus
de sous dans les caisses publiques, égal plus de sous pour les associations.
Finit l’époque où les collectivités soutenaient toutes les associations
possibles et inimaginables. « Jusqu’à
présent, les associations avaient un mode de financement qui était basé sur la
subvention. Aujourd’hui, on est sur un mode de commandes publiques. Ce sont les
collectivités, qui veulent travailler sur un sujet, qui proposent aux
structures qui le veulent de travailler dessus, aussi bien des associations que
des entreprises », dénonce sur la radio Alpes 1 Virginie Grimm, animatrice Vie Associative
à l’ADSCB du Briançonnais. « Le
problème, les associations ne sont pas des entreprises. Elles ne cherchent pas
à dégager des profits », poursuit-elle.
Conflit de genre,
de valeurs et d’objectifs. Le monde associatif veut alors tirer le signal
d’alarme, tant qu’il est encore temps. Le but de ce rassemblement du 21
septembre à Briançon. « On n’invite
pas les gens à un enterrement, mais à leur montrer la vivacité des associations
du territoire, qui participent énormément à la vie de notre société ».
Les participants à cette journée, contre la mort des associations, réfléchiront aussi sur une nouvelle collaboration à mettre en place, entre le monde associatif et les pouvoirs publics. Interpeller, avant que le mal s’empire : « Cet appel national, il est relayé au niveau local, parce qu’on est au cœur des problématiques. C’est une réalité. En tant que centre de ressources à la vie associative, on accueil des associations qui sont prêtes à fermer la porte et ne peuvent plus répondre à des besoins repérés sur le territoire », a précisé Virginie Grimm de l’ADSCB.
Notez que le député des Hautes-Alpes, Joël Giraud, devrait participer à cette journée, le 21 septembre prochain, à la Schappe à Briançon. Une pétition nationale, accessible sur nondisparitionassociations.net a déjà été signée par plus de 4.600 personnes.