Hautes-Alpes – Les faits remontent au 23 juillet dernier. Vers 5h00 du matin, un riverain aperçoit trois individus au comportement suspect. Ces derniers s’intéressent de près à un véhicule 4X4 Mercedes, quartier Charles Aurouze, à Gap. Le riverain décide alors de prévenir la police. Une patrouille arrive sur les lieux 5 minutes plus tard. Après vérifications, il a été établi que le véhicule en question avait été volé la veille. Les trois individus, un majeur âgé de 46 ans et deux mineurs, sont alors interpellés et placés en garde à vue.
Mais les policiers ne sont pas au bout de leur surprise. Lors des auditions, ils s’avèrent que les deux mineurs sont impliqués dans plusieurs autres affaires. Le 10 juillet, ils avaient pénétré dans une villa de la Capitale Douce pour y dérober un ordinateur et un sac à main. Mais c’est dans la nuit du 21 au 22 juillet qu’ils ont commis l’essentiel de leurs méfaits. Ce soir-là, vers 2h00 du matin, ils tentent tout d’abord de dérober un véhicule. Il brise la vitre de la voiture, mais à l’arrivée des forces de l’ordre, ils parviennent à prendre la fuite. Un peu plus tard, ils décident alors de fracturer un véhicule pour y prendre un GPS, avant de voler une voiture garée dans un garage. C’est également lors de cette même soirée, qu’ils sont entrés par effraction dans une propriété pour y dérober le véhicule 4X4 Mercedes. Avant de s’attaquer au magasin SAMSE, zone des Fauvins, et d’y voler un ordinateur.
Mais les deux mineurs ne s’arrêtent pas là. La nuit d’après, le 22 juillet, ils pénètrent une villa, non verrouillée pour y prendre un sac à main et cinq téléphones portables. Au total, les deux jeunes sont donc impliqués dans pas moins de 7 affaires. L’un d’entre eux, originaire de la Drôme a été remis en liberté mercredi dernier. Il sera prochainement convoqué devant le juge pour enfant de Valence en vue d’une mise en examen. L’autre mineur, originaire de Reims, est convoqué devant le tribunal pour enfant de Reims. En attendant, il a été transféré à la Maison d'arrêt de Varce (Grenoble) pour exécuter une peine de 2 mois de prison déjà prononcée à son encontre. A noter que le majeur interpellé à lui été remis en liberté car il n’a participé à aucun des faits.
