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Hautes-Alpes : le projet du quartier des Silos à Gap présenté officielement

Un permis de construire pourrait être validé en septembre prochain, pour les premiers coups de pioche début 2014

Hautes-Alpes - Un projet de réhabilitation du quartier des Silos en bonne voie à Gap. Il a été présenté officiellement ce mardi. Un permis de construire pourrait être validé en septembre prochain, pour les premiers coups de pioche début 2014.

Un projet qui prévoit le déménagement de la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes sur près de 1.400m², mais aussi la mis en vente de 1.300m² de bureaux, la création d’un restaurant et d’un centre commercial Intermarché de 4.000m². « C’est une image forte, que de pouvoir loger la Chambre d’Agriculture au sein d’un ancien bâtiment agricole. Il y a le symbole fort de ce que l’agriculture a été pour la ville de Gap et pour le département, aussi importante que dans l’avenir », a salué Pierre-Yves Motte, président de la Chambre d’Agriculture 05.

Et c’est un architecte habitué aux silos qui œuvre sur ce projet. Eric Castaldi a notamment réhabilité le Silo d’Arenc sur le port maritime de Marseille, pour en faire des bureaux et une salle de spectacle. Sur ce projet, à Gap, l’idée était de trouver un équilibre entre les besoins et le coût du projet, d’où l’implantation d’une surface commerciale qui doit permettre de financer la réhabilitation des Silos.

Eric Castaldi veut garder l’essence du bâtiment : « On garde bien plus que la façade. Un des éléments qui rendait la réhabilitation possible, c’était que la surface de chaque alvéole de stockage des silos correspond à la surface standard d’un bureau de 12 m². Elle aurait été de 8,5m², on ne pouvait rien faire sauf à tout casser. Là, on peut préserver la structure, avec des parois en béton brute qu’on pourra conserver », a-t-il indiqué au micro Alpes 1. « Cela a un sens de le faire : une pertinence technique, donc économique et une pertinence symbolique. »

Notez que les bureaux seront vendus au prix de 2.000 à 2.500 euros le mètre carré à la Chambre d’Agriculture, propriétaire d’une partie des terrains, et entre 3.000 et 4.000 euros pour les 3 derniers étages vacants.