Ce centre, qui fêtait cette année ses 50 ans, vit un bien triste anniversaire. Mardi 25 juin, le Vice-Président du Conseil Général du Loir-et-Cher, André Boissonnet, accompagné par le directeur des ressources humaines et du directeur général des services sont accueillis à Vars. Malheureusement, ce n’est pas pour souffler des bougies mais pour annoncer la fermeture.
Raison de la fermeture pour le département du Loir-et-Cher : les finances. André Boisonnet, Vice-Président du Conseil Général, avance les conséquences de la crise, "il est urgent de faire des économies, et de nous recentrer sur les compétences fondamentales du département : social, routes et collèges. En un an, nous avons recensé 780 bénéficiaires du RSA en plus dans le département", explique t-il à Alpes 1. Selon l'élu, l’établissement de Vars atteindrait
un déficit de plus de 1 million d’euros, des travaux devraient être menés également pour mettre aux normes le bâtiment, des travaux de 3 millions d'euros. « Comme
tous les conseils généraux, ils sont victimes de la part de l’Etat d’un
transfert de charges, de compétences et de ressources. Plutôt que de
ponctionner le contribuable au-delà du supportable, ils s’orientent vers une
logique d’économie. En l’occurrence, le centre ne relève pas de la compétence
du département au sens de la loi », explique le maire de Vars, Pierre
Eyméoud.
Mais l’élu des Hautes-Alpes ne perd pas l’espoir et le souligne : la décision n’en est qu’au stade de projet puisque la fermeture devra être actée par le Conseil Général du 41. Alors en attendant le couperet, le mot d’ordre pour Pierre Eyméoud est la mobilisation, et une éventuelle reconversion : « J’ai commencé à frapper auprès de quelques portes, pour les collectivités, la situation est difficile. Au niveau de la formation pour en faire un centre, l’affaire est difficile mais nous avons peut être une marge de manœuvre si on trouvait des partenaires, à condition de bien négocier les reprises de personnel », poursuit Pierre Eyméoud.
Concernant les
salariés, selon André Boisonnet, ils seront placés en surnombre dès septembre prochain pendant un an auprès du Centre de Gestion. Les fonctionnaires de catégorie A pourraient être mutés partout en France, contrairement à ceux appartenant à la catégorie C qui pourraient trouver un emploi dans le département actuel ou limitrophes.