Cette maman domiciliée à Veynes s’est rendue, ce mercredi après-midi, à Grasse dans les Alpes Maritimes, département où est domicilié le père dont elle est divorcée depuis septembre 2011. Séverine Silliau a entamé une grève de la faim devant le Palais de Justice de Grasse pour réclamer la garde de ses quatre enfants, dont deux qui habitent actuellement chez leur papa : Louna, une fille âgée de 9 ans, et Mathéo un garçon de 12 ans.
Selon Séverine Silliau, l’autorité parentale conjointe, confirmée par la justice, n’est pas respectée par le père. Ce dernier aurait coupé les ponts avec la maman, qui n’a aujourd’hui plus de nouvelles de Louna et Mathéo depuis 27 jours. « Je veux juste être entendue et j’irais jusqu’au bout de cette démarche jusqu’à ce qu’on veuille bien ouvrir ce dossier et qu’il soit traité comme il ce doit. On me prend pour une maman qui est trop angoissée, qui s’inquiète trop mais j’ai des raisons valables : j’ai eu des conversations avec mes enfants très inquiétantes. Ils font les poubelles avec leur père le soir, alors qu’ils devraient être dans leurs lits parce que le lendemain il y a école », explique-t-elle, jointe par téléphone ce mercredi après-midi par la radio Alpes 1.
« L’homosexualité de ma compagne serait la cause du problème vis-à-vis des services sociaux », témoigne sur Alpes 1 Barbara Girand, la compagne de Séverine Silliau. « Le papa refuse catégoriquement de passer les enfants à moi et ma compagne, même par téléphone et mail nous ne parvenons pas à les avoir », conclue Séverine Sillau.
Un rassemblement était prévu ce mercredi soir, à 18h30 à Veynes devant la poste « afin de soutenir cette mère de famille » qui se dit prête à aller jusqu’au bout de son action.