Hautes-Alpes - « Oui je suis bien candidat à la mairie de Briançon » : Romain Gryzka écarte les incertitudes autour des municipales 2014. Pour lui, la première étape reste bien sûr l’investiture de l’UMP. « J’ai officiellement demandé par écrit l’investiture à mon parti. La présidente de la fédération, Henriette Martinez, et le secrétaire départemental, Victor Berenguel, vont le recevoir par courrier », explique t-il sur Alpes 1.
Mais nuage à ce tableau : Arnaud Murgia, jeune du parti également, pourrait également envoyer son courrier pour avoir l’investiture. Face à ce constat, Romain Gryzka avance des arguments. Celui de la légitimité : « Je suis l’enfant du pays, le candidat du crue. J’ai été conseiller municipal sous Alain Bayrou en 2008, responsable des Jeunes Populaires de 2009 à 2012, responsable de la circonscription à l’UMP en 2009 et organisateur de toutes les actions militantes sur le nord du département depuis des années. Je me bats pour le territoire depuis des années, et non depuis quelques semaines à coup de communiqués de presse », désignant ainsi son possible adversaire Arnaud Murgia. Un adversaire « parachuté, désigné et imposé par Paris ».
Celui de la confiance ensuite : « Le Comité Départemental de l’UMP m’a déjà fait confiance une fois en me donnant l’investiture pour les cantonales. Je ne pense pas avoir déçu mon parti politique ». Tout en pointant le mauvais jeu de certains élus : « A l’époque, le président UMP du Conseil Général des Hautes-Alpes, Jean-Yves Dusserre, n’a pas respecté l’appareil politique et les statuts puisqu’il a décidé d’envoyer un candidat contre moi. Est-ce qu’il a été exclu pour avoir fait ça ? Non. Ce serait fort de café si je n’ai pas l’investiture et que je me présente en dissident je sois exclu du parti ». Romain Gryzka est donc prêt à se présenter, sous la bannière UMP ou non.
Car pour lui, pas de doutes : « Le Comité Départemental de l’UMP votera en ma faveur ». Pas de doutes, certes, mais selon lui certaines manœuvres politiques en interne qui pourraient faire basculer le vote en sa défaveur : « J’ai un doute par rapport aux manipulations et pressions qui pourraient avoir lieu. Certains propagent des mensonges au sein de la fédération. Qui ? J’enquête et je trouverai », assure t-il.
Son programme est déjà établi en deux axes : rénover Briançon et remettre en état la ville avec « les voiries, un Plan Marshall des routes et une véritable politique d’embellissement ». Sur Serre-Chevalier, Romain Gryzka veut descendre la piste du Prorel afin de faire récupérer le télécabine.
