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Hautes-Alpes : les prix de l'immobilier plutôt stable

C’est le constat qui ressort de l’Observatoire de l’immobilier publié ce jeudi par la chambre des notaires

Hautes-Alpes - Le marché de l’immobilier a été plutôt stable en 2012 dans les Hautes-Alpes. C’est le constat qui ressort de l’Observatoire de l’immobilier publié ce jeudi par la chambre des notaires. Tous les deux ans, elle analyse les prix médians des terrains à bâtir, des maisons et des appartements dans l’ancien et le neuf. Mais même si globalement, le marché a été plutôt stable, le département des Hautes-Alpes a tout de même trouvé le moyen de se démarquer. Alors que la tendance est légèrement à la baisse au niveau national et en région PACA, les Hautes-Alpes connaissent une hausse des prix dans certains secteurs. C’est le cas pour les maisons anciennes : + 13,2, pour le foncier : + 9,6 % ou encore pour les appartements anciens où la hausse est d’ 1,4 %.

Ce qui ressort également de cette étude, c’est la disparité entre communes. Pour les appartements anciens par exemple, selon que vous achetiez à Gap ou à la La-Salle-les-Alpes, l’écart de prix au mètre carré peut atteindre les 1 500 euros. « Les différences de prix sont surtout expliquées par les bassins d’emploi. Dans le nord du département, vous avez les stations de ski et la proximité avec les frontières. Dans le sud des Hautes-Alpes, le bassin d’emploi est relativement faible », a confié au micro d’Alpes 1, Maître Sylvie Tudès, présidente de la chambre départementale des notaires des Hautes-Alpes.

Et tous biens confondus, le profil des acquéreurs évolue également. En 2012, 30 % d’entre eux avaient 60 ans et plus, alors que la proportion était de 22 % entre 2008 et 2011. « C’est lié au département qui a beaucoup d’attrait : le soleil et l’air pur notamment. Cela attire beaucoup les retraités. De plus, ils ont des revenus plus aisés que les plus jeunes », a également précisé Maître Sylvie Tudès. Enfin, sachez que les nouveaux acquéreurs sont moins nombreux à résider dans les Hautes-Alpes. Ils étaient 42 % en 2012, contre 47 % en 2011.