Votre ville : DEVOLUY | Changer de ville

Hautes-Alpes : la jeune garde de droite en place pour les municipales à Briançon

Arnaud Murgia, Secrétaire National UMP dans les Hautes-Alpes, et Henriette Martinez, présidente de la fédération UMP dans les Hautes-Alpes et Secrétaire Nationale, étaient les invités d’Alpes 1 Live ce lundi

Hautes-Alpes - Briançon pourrait être, en 2014, le théâtre d’un affrontement au sein même de la droite. Deux jeunes UMPistes semblent prêts à se battre l’investiture pour la ville fortifiée.

Qui fera le jeu de l’UMP lors des municipales de 2014 à Briançon ? Romain Gryzka, qui a d’ors et déjà annoncé sa candidature ? Ou Arnaud Murgia, le fraîchement nommé secrétaire national de l’UMP pour les Hautes-Alpes, qui ne déclare pas sa candidature, mais appelle déjà à la composition d’une liste ? «Â Une élection municipale, ce n’est pas une affaire personnelle, je ne crois pas en les aventures personnelles autoproclamées. Je vois un certain nombre de personnes, on discute. Si j’arrive à réunir les groupes d’opposition et les anciens candidats, j’assumerai mes responsabilités », explique t-il sur Alpes 1.

Pas de candidature officielle, mais les prémices d’un programme. Concernant l’hôpital de Briançon et sa réanimation menacée, Arnaud Murgia prône pour un statut protecteur des centres hospitaliers de montagne, qui prenne en compte les critères d’enclavement et de solitude. Et concernant le mandat du maire sortant, Gérard Fromm, la gestion est pointée du doigt et qualifiée d’immobiliste. Pour le jeune politique, il faut parler de développement économique. «Â Il faut s’en sortir par le haut, soit on attend 2035 l’extinction de la dette, soit on porte un vrai discours économique : aller chercher les entreprises avec les dents, établir un projet culturel avec les forts, un projet d’énergie solaire novateur, un tourisme médical avec une patientèle hors tarif Sécurité Sociale », énumère Arnaud Murgia.

Côté UMP, la présidente de la fédération Henriette Martinez ne veut pas prendre partie ni pour l’un ni pour l’autre. Elle appelle toutefois à la raison l’un des deux, s’il était capable de se présenter en dissident s’il n’avait pas l’investiture : «Â Si l’on a un peu de patience, on obtient toujours quelque chose. J’appelle celui des deux qui n’aura pas l’investiture à être raisonnable car l’année d’après, il y aura des cantonales, des régionales. Il y a de la place pour tout le monde », tempère t-elle sur Alpes 1. A noter que si l'un des deux décide, s’il n’a pas l’investiture, de se présenter avec une liste dissidente droite, il sera exclu du parti.

A noter que la Commission Nationale de l’UMP donnera avant la fin du mois les investitures pour les villes de 30 000 habitants, dont Gap. Ce sera à la commission locale du parti de décider pour les autres communes. Une réunion devrait avoir lieu avant l’été.