« Des objets d’ornements funéraires, des croix, des plaques, des pots de fleurs ont été brisés. Les tombes n’ont pas été profanées », confirme à la radio Alpes 1, le procureur de la République Philippe Toccanier. « Il n’y pas de connotations religieuses. Il s’agissait vraisemblablement d’un « jeu » totalement répréhensible », indique le magistrat. Les deux adolescentes, qui n’ont pas été placées en garde à vue du fait de leur âge, ont toutefois été entendues, hier soir dimanche, par les enquêteurs, avant d’être confié à leurs familles.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Gap et confiée à la gendarmerie de Laragne-Montéglin. « Reste à savoir si les deux fillettes ont conscience de l’interdit et de la gravité de leurs actes, permettant des poursuites pénales, à savoir une mesure exclusivement éducative », explique le procureur de la République. Des plaintes ont été déposées. Les familles concernées sont invitées à se présenter à la gendarmerie de Laragne-Montéglin.