Hautes-Alpes - La création d’emploi est à portée de main dans les Hautes-Alpes. C’est le message de Laurence Parisot. La présidente du Medef, premier syndicat patronal de France, était à Tallard et à Gap ce mardi. Elle est venue, en matinée, visiter plusieurs entreprises innovantes sur l’aéropôle de Tallard. « Ce que je trouve formidable, c’est qu’il y a des exemples étonnants, encourageants, avec des jeunes qui s’engagent, qui sont audacieux », a apprécié Laurence Parisot au micro Alpes 1.
La patronne du Medef ne fait pas du chômage une fatalité, même s’il atteint 9,3% dans les Hautes-Alpes et 11,5% dans les Alpes de Haute-Provence. Elle se félicite même des mesures prises par le Gouvernement Ayrault : « L’accord, que nous avons signé avec les organisations syndicales, c’est un signe tout à fait encourageant, parce que ça donnera de la souplesse aux entreprises. Le crédit d’impôt compétitivité-emploi, c’est utile parce que ça peut baisser le coût de production ». La chef des patrons de France qui est aussi venue porter, avec force, le message de l’Union Pour les Entreprises des Hautes-Alpes : celui de redonner envie aux chefs d’entreprises : « En plus de faire du ski, des pommes et des tourtons, on sait vraiment faire beaucoup de choses. On a des compétences, sinon cachées, de capacités liées à des effets de niches. Comme d’autres grandes entreprises, mais à notre niveau, on est capable de rayonner dans le monde entier, y compris en étant Haut-Alpin », a soutenu Boris Perdigon, président de l’UPE 05.
La présidente du Medef, Laurence Parisot a défendu la « flexisécurité », mardi soir, lors de l’Assemblée générale de l’Union pour les entreprises des Hautes-Alpes, au Pôle universitaire de Gap. Malgré la contestation sociale, portée par la CGT et FO, elle a vanté les mérites d’un système qui doit offrir plus de souplesse aux entreprises, tout en conservant les emplois. « L’action du Medef est quotidienne, acharnée, pour dire qu’il y a un potentiel entrepreneurial partout dans le pays, mais aussi dénoncer tous les freins à ce potentiel », a conclu Laurence Parisot sur Alpes 1.
