Hautes-Alpes - Près de trois ans après la liquidation judiciaire de la discothèque « Le Final » à Gap, la Cour d’Appel de Grenoble vient de condamner et obliger l’ancienne entreprise « Tic Tac », représentée par le liquidateur judiciaire, Monsieur Vincent de Carrière, à indemniser ses quatre ex-salariés.
Liquidée fin avril 2010, la seule boîte de nuit gapençaise avait été condamnée en juillet 2011 à verser les indemnités de licenciement, les indemnités de préavis et les congés payés à ses salariés. Une décision confirmée, il y a dix jours, par la Cour d’Appel qui a ajouté 7 000 euros de dommages et intérêts. « Plus de 1 000 jours d’attente, pour avoir droit, tout simplement, à des choses basiques », s’est satisfait Christian Tex, porte-parole des ex-salariés, sur Alpes 1. « Nous attendions ces sommes avec impatience. Des sommes qui vont d’un peu plus de 20 000 euros, à 15 000, voire 10 000 pour certains ».
Principal soutien politique dans ce dossier, Jean-Claude Eyraud, conseiller municipal d’opposition, s’est félicité de cette issue. « C’est une bonne décision », a-t-il confié. Concernant cette épopée judiciaire, Christian Tex regrette la lenteur des procédures et la méthode choisie : « A la fermeture, il a été alloué une liquidatrice pour la liquidation des murs. Alors que nous avions un deuxième liquidateur, qui lui devait liquider la SARL qui nous payait. Ce sont deux liquidateurs qui nous ont baladé ». Notez qu'une nouvelle société a racheté la discothèque et l'exploite aujourd'hui.
