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Hautes-Alpes : le Nytro Klub mis en vente à Baratier

Six mois après son ouverture, l’établissement nocturne est mis en vente. Pas de problèmes financiers mais des raisons professionnelles semble t-il

Hautes-Alpes - Juillet dernier… Ils étaient trois professionnels du monde de la nuit : l’un venant de Guillestre, les deux autres du Sud de la France. Trois qui avaient trouvé un potentiel au sein de Baratier, dans l’Embrunais, pour ouvrir une boîte de nuit. Un véritable challenge puisque la dernière avait fermé cinq ans auparavant. « Il y a deux ou trois discothèques sur l’ensemble du département des Hautes-Alpes, il en fallait une du côté d’Embrun », explique Gregory Maire, gérant du Nytro Klub

Mais voilà, le Nytro Klub est mis en vente. Une annonce surprenante alors que l’établissement avait encore il y a quelques mois le projet de s’agrandir. Et alors qu’il réalise encore des entrées et qu’il n’y a, semble t-il, aucun problème financier. « Nous sommes toujours ouverts tous les vendredis, samedis et veille de jour férié. Il n’y a aucun souci au sujet du Nytro, bien au contraire », poursuit-il au micro Alpes 1. La vente a donc été décidée il y a peu de temps entre associés : « Nous avons une multitude de projets et des entreprises par ailleurs. On ne peut pas s’occuper de tout en permanence. On a déjà recréé une vie nocturne sur le bassin embrunais, je crois que le challenge est réussi », explique le gérant.  

En novembre dernier, alors que les rumeurs annonçaient déjà que la vente de l’établissement, Gregory Maire les a fait taire en annonçant être là sur le long terme. Mais il semblerait que la clientèle locale se soit montrée parfois peu accueillante, voire même difficile. Une clientèle qu’on entendait dans les rues se plaindre de vigiles parfois zélés ou de méthodes parfois trop sélectives à l’entrée. « Il n’y a pas 36 000 solutions pour tenir une discothèque aujourd’hui, il y a des règles de bonne conduite quand on veut gérer un établissement et qu’on ne veut pas avoir de problème. C’est ce que nous avons fait depuis l’ouverture, en déplaise à certains peut être. L’établissement est bien tenu, on a aucun problème d’insécurité chez nous, même si nous avons des portiers qui sont relativement sévère, on ne peut pas faire autrement dans ces métiers », poursuit-il.

Les trois gérants vont donc quitter l’Embrunais, mais cependant, ils ont encore des projets dans la tête, notamment une tournée nationale… Des acquéreurs se seraient déjà montrés intéressés pour reprendre le produit. La vie de la nuit n’est donc pas finie sur Embrun.