« Ces dates de vacances de Printemps sont particulièrement préjudiciables pour nos régions de montagne car les stations ne seront plus en mesure d’offrir la possibilité de faire du ski », estime le sénateur des Hautes-Alpes, Pierre Bernard-Reymond. « Dans les Hautes-Alpes où le tourisme représente 80% du PIB, trois emplois sur cinq dépendent de l’activité touristique », souligne le député-maire PRG de l’Argentière-la-Bessée, Joël Giraud. « Une saison touristique raccourcie implique une durée plus courte pour amortir les équipements très lourds », explique de son côté, Laurent Reynaud, délégué général des Domaines Skiables de France.
Les parlementaires des Hautes-Alpes ont adressé des courriers au ministre de l’Education Nationale et au Premier ministre, demandant le respect à la fois des impératifs économiques de la montagne et de la qualité des rythmes scolaires.
La réponse est tombée hier, mercredi, lors des questions d’actualité à l’Assemblée Nationale. « Le 23 novembre prochain, le conseil supérieur de l’éducation doit se réunir et la proposition de calendrier scolaire qui sera faite sera la même que l’année passée », a répondu le Ministère. Finalement les vacances de Printemps ne devraient pas être modifiées.