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Hautes-Alpes : les enfants, victimes collatérales des violences conjugales

L’association « Enfant en Danger » traite une cinquantaine de cas par an : maltraitances physiques ou maltraitances psychologiques

Hautes-Alpes - « Les Etats doivent assurer dans toute la mesure possible la survie et le développement de l’enfant » : voilà un extrait de l’article 6 de la Déclaration Universelle des Droits des Enfants. Une déclaration qui ne fêtera que ses 13 ans le 20 novembre prochain. Pourtant, aujourd’hui, tout ne semble pas aller autant de soi, et chaque année, l’association « Enfant en Danger » dans les Hautes-Alpes s’occupe d’une 50aine de cas de maltraitance. 

Une maltraitance qui peut être physique, c’est la plus connue, mais aussi psychologique. Et dans les cas de violences conjugales, l’enfant est souvent la victime collatérale : « ça crée au niveau du cerveau la formation de cortisol qui détruit et empêche le développement de certaines parties du cerveau. Si l’enfant est petit, certaines parties de son cerveau ne vont pas se développer. S’il est plus grand, il va être très déséquilibré, très stressé, avec un manque d’attention et l’incapacité de dormir », explique sur Alpes 1 Martine Marlois, la présidente de l’association.

A noter que si vous êtes témoin d’une maltraitance envers un enfant, vous pouvez contacter le 119. Si vous souhaitez joindre « Enfant en danger » : 04 92 51 55 00.