Votre ville : MANOSQUE | Changer de ville

Hautes-Alpes : Conflit à Saint-Chaffrey au sujet du Jungle Parc Kidz’indoor

En 2008, une convention avait été signée pour une durée de 10 ans entre l’entreprise et la commune. Une convention annulée par la suite en 2010, suite à la réalisation de travaux importants dans le parc des Colombiers où se trouve la structure

Hautes-Alpes - Le conflit oppose la mairie à la propriétaire du Jungle Parc Kidz’indoor, Sylvaine Jézéquel. En 2008, une convention avait été signée pour une durée de 10 ans entre l’entreprise et la commune. Une convention annulée par la suite en 2010, suite à la réalisation de travaux importants dans le parc des Colombiers où se trouve la structure.


Une nouvelle convention modifiée a alors été proposée à la propriétaire du Jungle Parc, convention qu’elle a refusé de signer : « Je faisais partie intégrante du parc des colombiers pour l’année 2012, j’ai donné les plans aux architectes, j’ai assuré mon matériel et j’ai eu l’autorisation de laissé sur place une partie du matériel, pendant la durée des travaux », explique Sylvaine Jézéquel au micro d’Alpes 1. « Je pensais pouvoir reprendre le travail à partir du printemps 2012, rajoute t-elle, mais cela ne s’est pas passé de cette façon. La mairie de Saint-Chaffrey a décidé de m’enlever une partie de mon activité. Elle voulait que mon parc n’ait ni buvette, ni terrasse et m’enlever ainsi une partie de mon chiffre d’affaire. Et la mairie m’a dit que si les choses ne me convenaient pas dans l’état, c’est que je n’avais pas envie de travailler et qu’il fallait que je parte ». Mais le maire de Saint-Chaffrey Henri Raoux se défend : « Si on ne voulait pas que Mme Jézéquel exploite une buvette et un snack, c’est parce-que dans le parc, il y a un restaurant qui en avait au départ l’exclusivité ».

Depuis deux ans et l’annulation de la convention, l’activité n’a donc toujours pas repris au Jungle Parc de Saint-Chaffrey. La commune a donc décidé de procéder à la dépose des infrastures. « L’installation est sans surveillance et elle peut présenter un danger parce que le parc est ouvert au public, donc la responsabilité du parc pouvait être engagée éventuellement », confie Henri Raoux. Depuis le mois de juin, nous avons demandé à Mme Jézéquel de prendre ses dispositions pour déposer les installations. J’ai été obligé de prendre un arrêté municipal et de poser des pancartes pour couvrir la responsabilité de la commune, mais on ne peut pas rester comme ça indéfiniment ». La dépose des infrastructures devraient avoir lieu lundi prochain à 9 heures. 


Mais si Sylvaine Jézéquel n’a pas déposer ses installations c’est parce qu’elle a assigné la mairie de Saint-Chaffrey devant le tribunal administratif de Marseille. « Le matériel est à jeter une fois qu’il est sorti des arbres, il était hors que question de mettre 70 000 euros à la poubelle » a-t-elle reconnu.