Hautes-Alpes -
Un projet de restructuration du centre hospitalier d’Embrun a été présenté hier
au grand public, à l’occasion des journées portes ouvertes. Le personnel s’est
chargé de sensibiliser les visiteurs aux maladies du cœur ou encore au syndrome
d’Alzheimer. De la documentation préventive sur la nutrition, la sexualité et
les addictions était également disponible.
Mais cette journée était surtout l’occasion de présenter le projet de restructuration du site d’Embrun (236 lits) associé à celui d’Aiguilles (100 lits, 100 employés), et à la maison de retraite médicalisée de Guillestre et l’Argentière pouvant accueillir 120 personnes âgées. Une initiative vitale pour s’éloigner du sous-développement : « Nous luttons pour la survie. Nos trois structures sont anciennes sur le plan équipement et immobilisation. Par conséquent, les besoins en soins iront en augmentant, et il faut que nos structures matérielles puissent être à la hauteur des exigences des patients que nous hébergeons : chambre individuelle et sécurisée, qualité informatique, qualité hôtelière », explique à la radio Alpes 1 François-Xavier Béavogui, directeur des trois établissements. Ce dernier entend désormais mener un combat contre la désertification : le non-remplacement des départs à la retraite ; contre la dévitalisation : les jeunes internes démotivé face à la vétusté des installations, contre l’exode rural des médecins de ville.
Mais cette journée était surtout l’occasion de présenter le projet de restructuration du site d’Embrun (236 lits) associé à celui d’Aiguilles (100 lits, 100 employés), et à la maison de retraite médicalisée de Guillestre et l’Argentière pouvant accueillir 120 personnes âgées. Une initiative vitale pour s’éloigner du sous-développement : « Nous luttons pour la survie. Nos trois structures sont anciennes sur le plan équipement et immobilisation. Par conséquent, les besoins en soins iront en augmentant, et il faut que nos structures matérielles puissent être à la hauteur des exigences des patients que nous hébergeons : chambre individuelle et sécurisée, qualité informatique, qualité hôtelière », explique à la radio Alpes 1 François-Xavier Béavogui, directeur des trois établissements. Ce dernier entend désormais mener un combat contre la désertification : le non-remplacement des départs à la retraite ; contre la dévitalisation : les jeunes internes démotivé face à la vétusté des installations, contre l’exode rural des médecins de ville.
Il s’agit désormais de s’adapter aux normes de confort et d’équipements imposées par l’A.R.S (Agence Régionale de Santé) pilier de la réforme du système de santé. Dans ce combat, le centre hospitalier d'Embrun est certifié tous les 4 ans par l’H.A.S (Haute Autorité de Santé) dans le cadre d’un programme d'amélioration continu de la qualité. Avec 400 employés le centre hospitalier d’Embrun reste le premier employeur de l’Embrunnais.