Dans le cadre d’un appel d’offres au niveau national, une trentaine de projets a été retenue mais il y avait sept fois plus de candidats que de lauréats. Aujourd’hui la situation est bloquée pour la construction d’un parc de 5,7 mégawatts au Chevalet à Aspres-sur-Buëch et d’un second parc de 2,9 mégawatts à Vitrolles dans la Durance. Ces deux projets, dont les permis de construire ont été délivrés, sont portés, depuis trois ans, par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR).
L’investissement pour la CNR est évalué à 12 millions d’euros. La CNR a officiellement demandé une justification de refus. « La CNR ne comprend pas en l’état des choses pourquoi ces deux projets n’ont pas été retenus. Nous avons demandé au gouvernement de communiquer les notes et l’ensemble de la documentation qui a permis d’évaluer les dossiers », explique à la radio Alpes 1, Mathieu Vanhaesebroeck, Directeur délégué en charge du développement de l’éolien et du photovoltaïque à la CNR.
« Ce sont des projets que l’on peut qualifier d’exemplaires sont dans la ligne de ce que le précédent et l’actuel gouvernement souhaitaient voir, c'est-à-dire des centrales installés sur des sites pour lesquels il n’y a aucun conflit d’usage. Le CNR ne baissera pas les bras », précise également sur Alpes 1, Mathieu Vanhaesebroeck.
Deux possibilités s’offrent au nouveau gouvernement : faire de nouveau un appel d’offres peut-être à l’automne, soit une mesure exceptionnelle pour récupérer des projets existants sans aucune garantie que les Hautes-Alpes ne soient retenues.