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Une centaine de cyclistes mobilisés pour la mobilité à Gap

Une centaine de cyclistes mobilisés pour la mobilité à Gap
© Nino Dalbera

TRANSPORT / L'aménagement de la rue Carnot à Gap est notamment pointé du doigt par les cyclistes qui déplorent devoir passer parmi les piétons

 

- Hautes-Alpes -

Guidons, sonnettes et gilets de visibilités étaient de sortie dans les rues du centre-ville de Gap : ils étaient un peu moins d’une centaine de cyclistes à manifester ce mardi soir. Une vélorution à l’appel de l’association Mobilidées dont fait partie Gérard Baudoin. Selon lui, Gap pourrait être un endroit idéal pour la pratique du vélo.

 

« Il faudrait un axe cyclable bien équipé qui aille d'un bout à l'autre de l'agglomération et ce n'est pas le cas aujourd'hui » G. Baudoin

 

Le membre de l'association reconnaît volontiers que la partie sud est plutôt bien faite. En revanche, au niveau du centre-ville et de Tokoro c'est très insuffisant.

 

« La rue Carnot par exemple, la piste cyclable qui est à contresens nous met en conflit avec les piétons surtout après le cinéma dans le sens descendant » G. Baudoin

 

 

Sur le cours de Ladoucette, Gérard Baudoin pointe une piste cyclable « très étroite et dangereuse ». Enfin l’aménagement sur la zone Tokoro est jugé comme pas optimal avec une piste « très mal entretenue ».

Parmi les cyclistes mobilisés, le candidat à la mairie de Gap Elie Cordier qui se montre sévère avec le bilan du maire sur la question.

 

« C’est très inachevé. On ne peut pas dire que rien n’existe pour le vélo à Gap, mais c’est inabouti et pas assez sécurisé » E. Cordier

 

 

Le candidat sous l’étiquette Union Pour Gap appelle à la cohabitation entre tous les acteurs de l’espace public : bus piétons, voitures, vélos, trottinettes, « ce qui implique une bonne organisation et c’est ce qu’on va essayer de mettre en place sur le prochain mandat ».

 

Gap notée E, meilleure note pour Embrun

Pour évaluer les conditions de déplacement à vélo, il existe une enquête réalisée à l’échelle nationale. Les Hautes-Alpes n’échappent pas à la règle pour départager les villes sur la base de 6 critères : le ressenti global (facilité de déplacements, conflits avec autres modes de transport), sécurité, confort, effort de la ville, services et stationnement, évaluation de l’évolution sur deux ans. 

Sur le département 1.357 personnes ont répondu à cette enquête dont 619 sur Gap. La ville la plus peuplée des Hautes-Alpes récolte des notes allant de E à F sauf pour le domaine stationnement et service ©. Cela donne une moyenne à 2,82/6 soit la note de E. En progression : en 2021, la ville avait eu un F. 

Sur les autres villes haut-alpines évaluées, Briançon passe sur la même période (2021/2025) du F au E avec une nette amélioration des services et stationnement (passant de F à C) mais en revanche un effort de la ville dégradé passant de la note C à F. 

Évaluées pour la première fois, Guillestre, Chorges et Val Buëch récoltent la note de E également. La meilleure ville de ce baromètre c’est Embrun avec la note de D. La sécurité s’est améliorée (de E à D), tout comme l’effort de la ville sur le sujet (de E à C).

N. Dalbera

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