-Hautes-Alpes -
Amélie Pelloux-Gervais, c’est l’identité de la nouvelle sous-préfète des Hautes-Alpes. Après sa nomination le 5 septembre dernier, l’administratrice d’État de 28 ans est arrivée ce lundi en remplacement de Maxime Lecomte, parti en Vendée. Malgré son jeune âge, la sous-préfète se veut confiante. « C’est jeune, mais cela n’est pas rare : je ne suis pas la plus jeune des sous-préfètes de France. »
« Ma jeunesse vient avec une grande énergie et une grande disponibilité : ce sont des atouts que je pourrais mettre au service de ma nouvelle fonction » A. Pelloux-Gervais
La sous-préfète estime avoir un peu d’expériences avec ses différentes fonctions occupées dans les ministères.
Plusieurs ministères à son CV
Après avoir suivi une formation de politique publique à AgroParis Tech et l’école nationale des ponts et chaussées, Amélie Pelloux-Gervais est passée par celui de la transition écologique entre 2021 et 2022 pour analyser l’action publique en santé environnement.
Puis, la jeune femme s’est intéressée aux marchés du carbone au sein du ministère de l’Agriculture. Avant sa prise de fonction rue Saint-Arey à Gap, la nouvelle sous-préfète a travaillé au ministère des Armées en tant que cheffe de bureau en maîtrise des risques chroniques.
« C’était une direction tournée vers les territoires : les enjeux étaient d’élaborer et de mettre en œuvre les politiques ministérielles sur la maîtrise des risques environnementaux, pollutions et nuisances notamment » A. Pelloux-Gervais
La gestion des risques, c’est justement un des points sur lequel le préfet des Hautes-Alpes a insisté lors de sa prise de fonction fin août.
« Ma priorité est d’abord d’être à l’écoute du territoire pour apporter une réponse proportionnée » A. Pelloux-Gervais
De part sa formation d’ingénieure agronome, la sous-préfète, originaire de Grenoble, est intéressée par la ruralité et la montagne, des territoires auxquels elle est « attachée ». Parmi les sujets dont la sous-préfète compte se saisir sur le volet agricole : le pastoralisme, le loup et la gestion de l’eau notamment en été.
N. Dalbera
