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Gap : crèches associatives, Roger Didier envisager des « moyens supplémentaires »

Gap : crèches associatives, Roger Didier envisager des « moyens supplémentaires »

SOCIÉTÉ / Une situation qui s’est enflammée cette semaine avec l’annonce de la fermeture des « Bulles d’enfants ». La municipalité consent que ses aides sont « en deçà »


-Hautes-Alpes-


La crèche associative « Les Bulles d’enfants », installée depuis 23 ans au quartier du Rochasson à Gap, fermera ses portes à la rentrée prochaine. La raison : un déficit de 30 000€ et des subventions municipales jugées insuffisantes. En effet : 2.900 euros par place, mais la structure enregistre un déficit bien plus élevé. L’établissement doit absorber l’inflation et les revalorisations salariales liées aux mesures Ségur (augmentation de 183 euros nets par mois pour les soignants). De ce fait, la crèche va devoir mettre la clé sous la porte causant l‘inquiétude de 25 familles pour la rentrée. La structure réclame une hausse de 2 000 € par place de la part de la mairie. Refus de cette dernière jusque là, qui pointait une mauvaise gestion et un taux d’encadrement estimé trop élevé. Mais face à la médiatisation de cette fermeture, la Ville de Gap semble se montrer plus à l’écoute de cette problématique touchant la petite enfance. Le maire Roger Didier, après avoir reçu la crèche jeudi pour entrer en discussion, admet un soutien municipal inférieur à la moyenne départementale, «  l’analyse des financements accordés aux crèches associatives dans le département montre que la Ville de Gap est en deçà de la moyenne par berceau, selon les chiffres de la Caisse Commune de la Sécurité Sociale des Hautes-Alpes ». Il annonce envisager des aides exceptionnelles pour les trois crèches associatives de la commune. 

« Je considère que les crèches associatives sont un système vertueux, mais, si la poursuite de l’activité devait ne plus être possible sous cette forme pour l’unes d’elles, la Ville se substituerait à celle-ci », poursuit le maire. 

Pour palier à ces problèmes et avoir une discussion sur les solutions à mettre en place, une réunion technique est prévue en début de semaine prochaine pour évaluer les pistes d’un soutien. La problématique des crèches associatives n’est en tous cas pas nouvelle, un ancien directeur de structure ayant confié sur Alpes 1 que la « politique de la petite enfance est quasiment inexistante sur Gap ». Mais une chose est sûre… le calendrier des élections municipales pourrait rendre plus audibles certains sujets.

K.Hosana