-Hautes-Alpes -
Acte 2 ce jeudi pour les JO 2030 dans le Briançonnais. Après le village olympique ce mercredi, place à la mobilité ferroviaire ce jeudi avec la visite de Jean-Pierre Farandou. Le PDG de la SNCF doit arriver par le train de nuit, qui est annoncé ce jeudi matin avec 20 minutes de retard en gare de Briançon. Pour l'accueillir, le maire de la ville Arnaud Murgia qui attend sa visite depuis le début de semaine et surtout du matériel neuf sur les rails.
Le ministre des Transports Philippe Tabarot a annoncé mi-mars une commande de 27 locomotives et 180 voitures pour les trains de nuit. Une priorité : livrer avant 2030 pour la ligne des Alpes, et sans retard au risque de rater les JO. De son côté, le collectif de l'Étoile Ferroviaire de Veynes craint du retard dans le dossier. Membre du collectif, Anthony Fleutry attend surtout des confirmations de la part du président de la SNCF ce jeudi.
"Nous sommes dans l'attente de la commande de ce matériel. C'est plus du côté de la SNCF qu'il faut boucler, pour savoir si ces rames seront livrées à temps. Est-ce que l'appel d'offres a été signé par un constructeur comme Siemens ou Alstom ? C'est le but de la visite. Nous n'avons pas encore de retour sur cette commande", A. Fleutry
Les constructeurs évoqués par Anthony Fleutry ont déjà les carnets de commande bien remplis. Pour Alstom, la construction des nouveaux TGV M ainsi que des trains de jour pour la ligne Paris-Massif-central et pour Siemens, une commande de la compagnie nationale autrichienne à honorer.
Autre enjeu pour ce membre de l'étoile ferroviaire de Veynes, la fin du contrat de train d'équilibre du territoire en 2031. La SNCF a l'obligation d'exploiter la ligne jusque là en raison de la convention signée avec l'État pour la période 2022-2031. Seulement, la crainte est la suivante pour ce membre du collectif : faute de matériel neuf, et n'étant plus dans l'obligation d'exploiter la ligne après 2030, la SNCF pourrait se désengager après les JO de la ligne Paris-Briançon.