-Hautes-Alpes -
De la neige sur les pistes, des remontées mécaniques en état de marche, pas un nuage au-dessus de la Forêt Blanche… si ce n’est ce désaccord qui perdure entre les deux gestionnaires. D’un côté Labellemontagne qui gère Risoul, de l’autre côté la Sem Sedev qui a entre ses mains Vars. Au cœur du désaccord : la somme que verse Risoul à ses voisins pour l’exploitation de ce domaine.
Un conflit qui avait déjà coûté une saison en 2022-2023 : la Forêt Blanche était restée fermée aux skieurs. Un contentieux qui avait finalement abouti à une convention, « rediscutée désormais par l’exploitant de Risoul » constate Dominique Laudré, le maire de Vars et président de la Sem Sedev.
Une affaire devant les tribunaux
L’affaire s’installe donc devant le tribunal de commerce de Gap, une audience qui a eu lieu en novembre dernier. La décision doit tomber prochainement, « si on perd à nous de revoir la convention et un nouveau contrat. Si le tribunal considère qu’ils doivent nous honorer d’un retour financier plus important que leur participation, je suis sûr que Jean-Yves Rémy [président du groupe Labellemontagne – ndlr] fera l’essentiel », lance le maire de Vars.
Lui l’assure, malgré ce conflit, la Forêt Blanche sera ouverte cet hiver, « je ne vais pas à nouveau pénaliser notre clientèle. Pour autant, on essaie de faire défendre notre droit ».
