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La coopérative Terres en Guil, une parade contre l'endettement des jeunes agriculteurs

La coopérative Terres en Guil, une parade contre l'endettement des jeunes agriculteurs
© Terres en Guil

AGRICULTURE / Alors que les jeunes agriculteurs s'endettent, la coopérative propose un système de bail de terres agricoles

 

- Hautes-Alpes -

210.000 hectares de surface agricole dans le territoire haut-alpin. Des terres convoitées dans le département parfois au détriment de l’activité agricole. Et cela ne convient pas à certaines associations paysannes locales. Elles se sont réunies dans le Guillestrois Queyras, un territoire où l'on compte moins de 100 fermes, en coopérative foncière. Elle s’appelle Terres en Guil et a la forme depuis juin 2023 de Société Coopérative d’Intérêt Collectif.

Elle rassemble citoyennes et citoyens, associations, agricultrices et agriculteurs et collectivités territoriales pour maintenir et développer l’activité agricole sur le territoire par la préservation du foncier. Lisa Bienvenue animatrice de la coopérative, juge la situation dramatique pour les agriculteurs.

 

« Il y en a moins de 400.000 en France. Si on continue comme cela on va vers une industrialisation de notre agriculture et une perte de notre souveraineté alimentaire et de notre résilience » L. Bienvenu

 

 

 

À la coopérative s'occupe en premier lieu de la maîtrise foncière pour ensuite mettre à disposition c'était terres et ces fermes en fermage avec des baux envers des agriculteurs ou des agricultrices. Un système qui trouve un écho dans l’actualité agricole, puisque les agriculteurs ont parfois de lourdes dettes alors qu’ils viennent juste de s’installer. La coopérative évite cela rappelle Etienne Cormary, administrateur et sociétaire de la Société Coopérative d'Intérêt Collectif.

 

« Un des principaux problèmes dans l'agriculture c'est l'installation et la reprise. Là, avec ces baux, on sécurise les gens sur les terres qu’ils vont louer et cela leur évite de l’endettement lors d’une acquisition. » E. Cormary

 

 

 

La société coopérative d’intérêt collectif est sur le point d’acquérir sa première exploitation.

A. Dali / N. Dalbera