- Hautes-Alpes -
Jean-Michel Arnaud appelle le gouvernement à « respecter ses engagements ». Le mécontentement gronde chez le sénateur haut-alpin, alors que la présence de La Poste dans les territoires ruraux pourrait s’écrire en pointillés. Le dernier contrat, signé entre l’entreprise postale, l’association des maires et l’État devait mobiliser 175 millions d’euros par an jusqu’en 2025, « montant déjà bien inférieur au coût du fonctionnement réel du service » évalué à 348 millions d’euros.
50 millions d'euros en moins ?
Un nouveau coup dur pourrait bien encore réduire la présence de la poste dans les territoires : le ministre du Budget et des Comptes publics prévoit d’amputer encore ce budget de 50 millions d’euros pour 2024. Une décision alors que les flux postaux diminuent au profit de communications dématérialisées. Jean-Michel Arnaud, également président de la commission départementale de présence postale, voit cette déclaration comme « catastrophique pour le maintien de services de proximité » dans les Hautes-Alpes, « 92 % de la population est à au moins 20 minutes de trajet automobile d’un point contact ».
C. Cava Michard