Les Hautes-Alpes bientôt en zone régulée face à la fièvre catarrhale ovine de type 3 ?

Les Hautes-Alpes bientôt en zone régulée face à la fièvre catarrhale ovine de type 3 ?

AGRICULTURE / L'Isère et la Savoie sont placés en zone régulée depuis la semaine dernière, les Hautes-Alpes sont en limite. le pic de la contamination est également attendu le 15 octobre. Les JA 05 se tournent vers l'État et appellent à "sauver la filière ovine"

 

- Hautes-Alpes - 

La fièvre catarrhale ovine continue d’inquiéter la profession agricole. Notamment dans les Hautes-Alpes où 150 élevages ont été touchés par cette épizootie. Pour l’heure, c’est le sérotype 8 qui circule, avec un pic de contamination attendu pour le 15 octobre, au moment où tous les troupeaux seront redescendus d’alpage. 

 

Les Hautes-Alpes, en limite de la zone régulée face au sérotype 3

Mais le département pourrait aussi être prochainement touché par le sérotype 3. Un scénario difficile à envisager alors qu’on tombe en pénurie de vaccins, «  on est rupture de vaccins. Quant au sérotype 3, le cas le plus proche a été signalé en Saône-et-Loire », explique Cyril Hugues, le co-président des Jeunes Agriculteurs 05. Conséquences : le périmètre de la zone régulée s’est étendu à l’Isère et la Savoie. Les Hautes-Alpes pourraient donc être placées en zone régulée face au sérotype 3, ce qui imposera aux éleveurs de bovins, caprins et ovins de procéder à un traitement de désinsectisation deux semaines avant le départ du bétail et d’obtenir un test de dépistage négatif. 

 

« La fièvre catarrhale ovine est un épisode de trop », C. Hugues

 

Le responsable des JA reconnait qu’il y a eu un manque « d’anticipation des services vétérinaires mais aussi des éleveurs qui ne se sont pas inquiétés rapidement. Maintenant, c’est trop tard pour réagir ». Des demandes ont été adressées à l’État, la profession espère des réponses rapides depuis la nomination en tant que ministre de l’agriculture d’Annie Genevard, « il faut sauver la filière ovine qui était déjà en chute libre. C’est un épisode de trop », termine Cyril Hugues. 

Retrouvez son entretien dans le "8:30" dans son intégralité en suivant ce lien. 

C. Cava Michard