Votre ville : EMBRUN | Changer de ville

Hautes-Alpes : chantier du Riou Bourdou, Marcel Cannat voit rouge

Hautes-Alpes : chantier du Riou Bourdou, Marcel Cannat voit rouge
© Facebook Marcel Cannat

ROUTES / Alors que la cinquième phase de réhabilitation de l'ouvrage a débuté lundi à Savines le Lac, un alternat de circulation est mis en place entrainant des kilomètres de bouchon jusqu'à Chorges. Des feux tricolores qui ne s'adaptent pas à la densité du trafic, le vice-président du Département en charge des routes pousse un coup de gueule sur Alpes 1

 

- Hautes-Alpes - 

Des kilomètres de bouchon entre Chorges et Savines le Lac : les automobilistes en font l’amère expérience depuis le début de la semaine sur la nationale 94. Alors que des travaux sont entrepris au niveau du Pont du Riou Bourdou, dans le cadre de sa cinquième phase de réhabilitation, un alternat de circulation est en place depuis lundi, jour et nuit par la DIRMED, la Direction Interdépartementale des Routes Méditerranée. Et cela durera jusqu’au 6 décembre prochain. 

 

Des kilomètres de bouchon dans un sens, quelques voitures de l’autre… l’incompréhension de Marcel Cannat

L’attente met à rude épreuve les nerfs des automobilistes, mais aussi de Marcel Cannat, le vice-président en charge des routes départementales dans les Hautes-Alpes. Il ne comprend pas comment on fonctionne du côté de la DIRMED, qui gère les routes nationales notamment la RN 94, « Hier soir, j’ai mis 45 minutes pour faire la Baie Saint Michel-Riou Bourdou. Il y avait derrière moi 5 à 6 kilomètres de bouchon dans le sens Gap-Briançon alors que dans l’autre sens, seulement six voitures étaient arrêtées au feu ». Car le cœur du problème, c’est l’alternat de circulation mis en place par feux tricolores, dont l’attente est réglée automatiquement « et donc pas adaptée au flux routier ».

 

« Je pense aux chauffeurs de VSL qui conduisent des patients faire une chimiothérapie, et qui loupent le rendez-vous », Marcel Cannat

 

Il a fait part au cabinet du préfet des Hautes-Alpes de son mécontentement, et demande à ce qu’une meilleure régulation soit mise en place, « même si elle doit être manuelle ». 

C. Cava Michard