Votre ville : SISTERON | Changer de ville

Hautes-Alpes : la grève prend fin à l'EHPAD Tiers Temps de Gap

Hautes-Alpes : la grève prend fin à l'EHPAD Tiers Temps de Gap

SANTÉ / Après quatre jours de mobilisation, la direction du groupe privé DomusVi et la CFDT Santé Sociaux sont parvenus à un accord, portant notamment sur le versement de primes et de groupes de travail

 

- Hautes-Alpes -

La grève prend fin au sein de l’EHPAD Tiers Temps à Gap, la maison de retraite devrait donc retrouver dès ce vendredi un fonctionnement normal. Quatre jours de mobilisation sous l’impulsion de la CFDT Santé Sociaux pour une revalorisation des salaires et des conditions de travail.

 
La direction consent plusieurs revalorisations

Après d’intenses négociations quotidiennes, la direction a consenti plusieurs avancées ce jeudi, notamment une prime d’assiduité de 1.200 euros bruts sur l’année au lieu des 720 euros actuellement, avec un jour d’absence par mois consenti et aucun critère d’ancienneté. Elle ne sera, par ailleurs, pas supprimée pour les grévistes. La prime « partage de la valeur » de 200 euros sera versée dès ce mois de novembre, et non en décembre comme envisagé au départ. Il y avait également la question d’une indemnité pour les salariés travaillant en mode « dégradé », c’est-à-dire en effectif réduit, « au lieu des huit aide-soignants en effectif complet, vous en avez parfois quatre qui sont absents. C'est déjà arrivé » explique sur Alpes 1 Marie-Pierre Tempio, secrétaire de la CFDT Santé Sociaux dans les Hautes-Alpes.

 

« Des salariés pas totalement satisfaits des avancées obtenues mais qui reprennent le travail avec la perception d’une meilleure reconnaissance de leur investissement »

 

L'indemnité sera donc de 20 euros pour un personnel absent, 40 euros pour deux « et jusqu'à 60 euros pour trois ».  Une indemnité qui sera doublée pour le personnel de nuit. Autres avancées consenties par le groupe DomusVi, qui possède l’EHPAD Tiers Temps : des groupes de travail seront mis en place pour mettre à jour les fiches de tâches. « Des salariés pas totalement satisfaits des avancées obtenues mais qui reprennent le travail avec la perception d’une meilleure reconnaissance de leur investissement », réagit la CFDT.
 

N. Dalbera