- Hautes-Alpes -
Alors que s’ouvrent ce mardi les discussions autour du projet de loi de finances de la Sécurité Sociale, les entreprises de taxis tremblent face à un article, le 30. Ce dernier comprend une obligation : celle pour les patients transportés par les entreprises de taxis, d’accepter le transport partagé, sous peine d’un remboursement minoré.
Des temps d'attente plus longs dans les centres de soins pour trouver un transport, avec des trajets sans secret médical rallongés
Les patients seront donc contraints d’accepter d’être plusieurs dans le même véhicule, « au mépris de leur dignité, et avec une attente de plusieurs heures dans les centres de soins avant de pouvoir être regroupés » craint la profession. Une double peine pour des personnes déjà frappées par la maladie, le risque également de voir des emplois locaux détruits. Reportage dans le nord des Hautes-Alpes, signé Thibaut Durand et Aurore Vallauri.