Hautes-Alpes : quand les touristes "chapardent" les bornes vélo

Hautes-Alpes : quand les touristes "chapardent" les bornes vélo
© Conseil Départemental 05

TOURISME / Chaque année, le Conseil Départemental fait l'amer constat de panneaux en bord de routes qui disparaissent. Des "souvenirs" qui coûtent à la collectivité

 

- Hautes-Alpes - 

 

C’est une information qui pourrait faire sourire les élus du Conseil Départemental des Hautes-Alpes, si elle n’était pas aussi fréquente. Depuis une vingtaine d’années, le territoire assiste, impuissant, au vol des bornes vélo. Ces panneaux situés au bord des routes indiquent la distance restante pour atteindre un sommet, l’altitude, le pourcentage de dénivelé ou encore les moments forts du Tour de France. Et il faut croire que certains touristes veulent partir chaque année avec un petit bout des Hautes-Alpes.

 

"Il nous en manque chaque année dans les cols mythiques fréquentés par le Tour de France. On a trouvé de nouvelles fixations, malgré tout, il y a un acharnement", M. Cannat

 

Par exemple, sur l’Antenne Technique de Briançon, qui gère les cols du Galibier, du Granon et de l’Izoard, 10 panneaux ont été remplacés il y a deux ans, sept l’an passé et cinq au milieu de l’été 2023. En sachant qu’une borne coûte 60 euros, cela fait 1.320 euros de préjudice. Même les panneaux de limitation de vitesse font aussi la convoitise des chapardeurs, et ni les soudures, ni les boulons spéciaux ne les arrêtent. Plus le site est connu, plus les vols sont nombreux. Marcel Cannat, vice-président en charge des routes.

Du côté de l'AT Guil-Durance, ces mêmes bornes vélo estampillées Tour de France qui jalonnent le col de l'Izoard sont également des cibles de choix : 37 bornes renouvelées depuis 2019.

 

C. Cava Michard