- Alpes de Haute-Provence -
Cela fait désormais deux ans que la mairie de Manosque et la préfecture des Alpes des Haute-Provence ont signé un contrat de sécurité intégré. Un outil partenarial entre l’État et la Ville qui se repose sur un diagnostic local de sécurité partagé entre les polices nationale et municipale. En plus de l’expertise d’un cabinet d’études, il s’appuie également sur une enquête auprès de 814 répondants. La deuxième après celle réalisée en 2019 et deux éléments ressortent clairement en 2023. Le sentiment d’insécurité a baissé et la délinquance se classe en seconde place des préoccupations des répondants derrière la santé alors qu’elle était en tête il y a 4 ans. Cela se confirme dans les chiffres avec une baisse de 44% de la délinquance de proximité par rapport à 2022. « Il faut continuer à mettre des moyens pour plus de résultats » ne se satisfait pas le maire Camille Galtier qui a donc reçu lundi dernier la sous-préfète de Forcalquier Marie-Paule Demiguel, qui a remplacé le préfet Marc Chappuis monopolisé par la disparition d’Émile au Vernet.
« Le centre de supervision urbain, on a développé l’outil pour avoir un suivi de la gestion de nos espaces publics. C’est une volonté de l’agrandir, de l’améliorer et c’est chose faite ! », Camille Galtier
Une visite qui a permis de faire un point de situation sur les moyens mis en place pour une meilleure politique sécuritaire de la Cité Giono. Avec plus de bleus sur le terrain, 97 caméras avec un objectif de 130 en 2026 sur la voie publique, des voitures, motos et vélos supplémentaires, le compte semble être au rendez-vous pour Camille Galtier qui salue cette collaboration en bonne intelligence. D’un coût global d’un peu plus de 190.000 euros financé à 100% par l’État et la Région pour la partie vidéosurveillance (103.045 euros) et par la mairie pour les infrastructures (87.249 euros), le nouveau centre de supervision urbain opérationnel depuis près de deux semaines en est un parfait exemple.