Votre ville : EMBRUN | Changer de ville

Haute-Provence : mieux prendre en charge les gens du voyage

Haute-Provence : mieux prendre en charge les gens du voyage

POLITIQUE / Après 12 ans sans schéma, le département a désormais une nouvelle feuille de route jusqu'en 2028. Elle permettra d'un côté d'accueillir plus décemment les gens du voyage, de l'autre de permettre à l'État d'évacuer des terrains occupés illicitement

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Les Alpes de Haute-Provence se dotent d’une réponse, pour mieux prendre en charge la problématique des gens du voyage. Cela faisait 12 ans que le département n’avait plus de schéma d’accueil.

 

Une feuille de route pour un meilleur accueil et la fin des stationnements illicites

Une feuille de route pourtant importante. Elle vise d’un côté à assurer des conditions décentes pour les gens du voyage, de l’autre elle répond aux inquiétudes des élus locaux mis face à des stationnements illicites. Un vide comblé depuis vendredi, le Conseil départemental et la préfecture ont remis sur pied un nouveau schéma. Il permettra à l’État d’évacuer directement des groupes qui occuperaient illicitement des terrains. Et de créer en lien avec les communes de nouvelles aires d’accueil. « On a convenu de pouvoir créer plusieurs terrains, un ou deux de grands passages pour les rassemblements de plusieurs centaines de caravanes, souvent l’été. Et des aires d’accueil permanentes pour des petits groupes de 10 à 20 caravanes, installées plus longtemps. Les enfants sont souvent scolarisés, les parents travaillent également dans le secteur », explique Marc Chappuis, le préfet des Alpes de Haute-Provence.

Manosque, Digne les Bains, Oraison, Forcalquier, Château-Arnoux-Saint-Auban sont toutes concernées, selon la préfecture, par cette obligation de réaliser un terrain d’accueil pour les gens du voyage. Les terrains sont en cours d’identification, notamment sur les deux communautés d’agglomération de Digne et Manosque. Si le schéma court jusqu’en 2028, les mesures devront être réalisées dans les deux prochaines années.

 

M. Bonnefoy