- Alpes de Haute-Provence -

L’École Hôtelière de Sisteron ouvre sa cuisine aux chefs locaux. Depuis le 21 et jusqu'au 24 novembre, la semaine des chefs rythme le quotidien de la centaine d’élèves concernée par cet évènement récurrent. Que ce soit aux fourneaux ou en salle, cela fait près de 20 ans que les étudiants de l’établissement y participent avec un maitre-mot en tête : l’excellence. 

« Des 4 chefs qui viennent, ils ont tous moins de 40 ans et 3 d’entre eux ont leur propre affaire. C’est un message positif alors pourquoi s’en priver ? », Franck Pérard

C’est parti pour un service du midi un peu particulier au restaurant d’application de l’École Hôtelière de Sisteron. Après deux diners réussis avec Christophe Pulizzi de L’Olivier à Pertuis et Charly Renom de l’Oppidum à Sisteron, place au menu concocté par Joan Sampietro ce mercredi. « Une cuisine moderne qui ne triche pas avec le produit et qui le sublime au maximum » souligne le directeur Franck Pérard. Le chef du « Il était une fois » toujours à Sisteron revient aux sources, 23 ans après son diplôme. Un beau symbole de réussite pour les élèves d’aujourd’hui selon Franck Pérard.

Un moment de partage entre deux générations de l'École Hôtelière

Cette édition 2022 de la semaine des chefs est, par-dessus le marché, inédite car à l’instar de Joan Sampietro, tous les cuisiniers invités sont issus de l’École Hôtelière de Sisteron. Une journée pleine d’émotions pour ce dernier qui est venu avec sa pâtissière de femme, Julie Sampietro. Même s’ils ont eu dû fermer leur restaurant ce mercredi midi, aucun regret car la transmission est à la base de leur passion.

« C’est agréable d’apprendre à ces jeunes nos techniques, nos plats et leur montrer tout simplement autre chose », Julie Sampietro

Cette semaine de partage entre professionnels et apprenants va se conclure ce jeudi soir avec la présence en cuisine de Jérémy Fortin, co-propriétaire du "Les Jardins du Quai" à L’Isle sur Sorgue. Avec 160 couverts au total, ce sont quatre services qui affichent complets au plus grand plaisir de la direction de l’établissement qui a même été contrainte de refuser 80 clients pour un seul diner.

Le reportage de Christophe Lourenço :