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Haute-Provence : Manosque serre les boulons face à la hausse des prix de l’énergie

Haute-Provence : Manosque serre les boulons face à la hausse des prix de l’énergie

ÉCONOMIE / POLITIQUE / En un an, la facture énergétique est passée de 1,3 à 2,4 millions d'euros pour la municipalité de la Cité Giono

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Manosque serre les boulons face à la hausse des prix de l’énergie. À l’instar de toutes les collectivités de France et d’Europe, la Cité Giono est confrontée à une flambée des factures énergétiques. En un an, elle a quasiment doublé en passant de 1,3 à 2,4 millions d’euros. Un gros coup dur aux finances de la ville qu’il faut savoir juguler en s’engageant vers plus de sobriété énergétique, aussi bien à court terme qu’à long terme.

 

« Un sou est un sou et il ne faut pas faire croire que l’argent est magique », Camille Galtier

 

Des résultats visibles dès 2023-2024 sont espérés grâce à de nombreuses mesures d’optimisation des ressources de la collectivité au sein des structures municipales, éducatives et sportives. « Des petits gestes sans évolution technique et si c’est possible notamment dans les écoles » précise le maire Camille Galtier qui affirme cependant que « les crèches, on n’y touche pas ». Parallèlement, en lien avec DLVAgglo qui gère l’éclairage public, plus de 70% des points lumineux de Manosque seront éteints à partir de minuit. Excluant toute augmentation des impôts pour le budget 2023, cette gestion de « bon père de famille » est une nécessité et même une obligation que Camille Galtier assume totalement :

 

20 millions d'euros sur 10 ans pour le plan écoles

Malgré les difficultés, cette crise énergétique doit permettre de lancer une vraie réflexion d’avenir pour déployer des équipements et des outils techniques d’économies d’énergies. Réduction du parc automobile ou rénovation des réseaux d’eau doivent accompagner les travaux d’ampleur prévus à partir de 2023 pour moderniser les bâtiments communaux et notamment les écoles. 20 millions d’euros sur 10 ans sont mis sur la table dont la moitié dès ce mandat en commençant par l’école des Plantiers pour un gain énergétique de 70%. La rénovation n’est pas le seul avenir pour le parc bâtimentaire car il faut drastiquement le réduire selon le maire en sachant « séparer ce qui est nécessaire de ce qui est utile ». La piscine de la Rochette en est le parfait exemple car elle fermera en 2024 au profit du futur centre aqualudique communautaire plus adapté à la demande et à l’environnement avec l’usage d’une chaufferie à bois.

Notez finalement que pour chapeauter cette vision à long terme qui se veut éco-responsable et économe, trois élus ont spécialement été désignés par le maire : Laurent Garcia sur le plan écoles et SMART CITY, Sylvie Nicollet sur la transition énergétique ainsi que Véronique Chojnacki sur le volet optimisation des ressources.

 

C.Lourenço