Haute-Provence : routes nationales, le Département attend des « compensations sur plusieurs années »

POLITIQUE / ÉCONOMIE / Alors que le voisin haut-alpin semble vouloir se lancer, les Alpes de Haute-Provence sont plus timorées

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

« La hausse est considérable » : les mots d’Éliane Barreille alors que les prix de l’énergie impactent aussi « de plein fouet » le Département des Alpes de Haute-Provence. Pour y faire face, des mesures sont en réflexion. La température des bâtiments administratifs, collège compris, ne dépassera pas les 19 degrés. Seule exception à cette règle : les centres médico-sociaux. Mais ces économies ne suffiront pas, il y aura « des difficultés sur le budget de fonctionnement » ajoute la présidente du Département. Les départs à la retraite ne seront pas forcément remplacés. Ils seront étudiés « au cas par cas » surtout que, suite aux diverses mesures prises par le Gouvernement comme l’augmentation du point d’indice des agents, ce sont 3 millions d’euros en plus qu’il faudra inscrire dans le budget.

 

De la gestion des routes départementales à celles en plus des nationales, il n’y a pas qu’un pas pour E. Bareille

Les finances, c’est aussi ce qui fait réfléchir Éliane Barreille quant à la possibilité de prendre sous la coupe du Département la gestion des routes nationales. Une possibilité permise désormais par la loi 3DS pour laquelle le territoire ne penche pas, pour l’heure, contrairement à son voisin des Hautes-Alpes :

 

« Il est évident que je n’irai pas sur la reprise des routes nationales si je n’ai pas une compensation. Mais pas une année, mais une compensation sur plusieurs années », E. Bareille

 

 

C. Cava Michard/A.Vallauri