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Haute-Provence : nouvelle étiquette, même combat pour Delphine Bagarry

POLITIQUE / Élue en 2017 sous la bannière macroniste, la députée de la 1ère circonscription bas-alpine se lance à nouveau en campagne mais cette fois avec l'investiture de la nouvelle union de la gauche, la NUPES

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Nouvelle étiquette mais même combat pour Delphine Bagarry. Élue députée de la première circonscription des Alpes de Haute-Provence sous la bannière de LaRem en 2017, la parlementaire écologiste a quitté la majorité présidentielle depuis plus de deux ans et son éloignement de la politique d’Emmanuel Macron se conclut aujourd’hui avec son investiture par la Nouvelle Union Populaire, Écologique et Sociale. « Je devais être la jambe gauche de la majorité mais elle n’a jamais existé à cause d’une politique libérale à souhait », déclare Delphine Bagarry qui a donc lancé ce mercredi, à l’occasion d’une réunion publique organisée à L’Escale, sa campagne pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.

 

« Il n’y a plus de rapport de force entre le Parlement et le gouvernement donc un renouvellement démocratique est nécessaire avec notamment la VIème République », Delphine Bagarry

 

Une campagne qu’elle ne fera plus avec Georges Pereira, qui est resté fidèle à la macronie et souhaite se concentrer sur ses mandats locaux en tant qu’adjoint de la maire de Digne les Bains et vice-président de Provence Alpes Agglomération. Un cumul qui ne semble pas gêner Carole Toussaint. La maire d’Estoublon et la première vice-présidente de l’intercommunalité dignoise sera en effet la suppléante de Delphine Bagarry, qui place la crise démocratique du pays comme première priorité en cas de réélection.

 

Seule candidate qui n’est pas encartée à LFI parmi les investitures de la NUPES dans les Alpes du Sud, Delphine Bagarry affirme qu’elle partage « 80% des combats menés par les Insoumis » comme la retraite à 60 ans, le SMIC à 1.400 euros et la sortie du nucléaire. Même la désobéissance aux traités de l’UE ne semble pas être un problème pour cette européenne convaincue. « Selon l’accord de l’union, elle ne s’appliquera que sur les champs écologiques et sociaux donc il n’est pas question que la France sorte de l’Union Européenne ou remette en cause les traités », explique ce médecin basée à Riez.

 

M.Bonnefoy