- Alpes de Haute-Provence -
Un premier abattoir mobile pour ovins et caprins dans le Luberon. Réunis au sein de l’association « L’abattoir mobile du Luberon », une quinzaine d’éleveurs du territoire porte ce projet depuis quatre ans en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Luberon, le réseau Biocoop, l’association « Au maquis » et des instituts de recherches. Dans la continuité de la loi Egalim qui l’incite déjà, ce collectif souhaite rompre avec les dérives des abattoirs industriels en mettant en avant l’agriculture et l’élevage pastoral respectueux des animaux. Une volonté claire de pouvoir accompagner leurs bêtes de la naissance à la mort.
« Si on n’est pas assisté par un animateur pour toute la partie administrative, on n’y arrivera pas parce qu’on n’arrive pas à dégager plus de temps sur nos fermes », François Borel
Pour se faire, l’idée est de mettre en place trois aires d’accueil dans le pays d’Apt, le pays de Forcalquier et le petit Luberon entre Pertuis et Cavaillon qui se situeront à moins de 20 minutes des fermes pour éviter un transport trop long du bétail. Une semi-remorque se déplacera alors d’un site à l’autre pour en faire un abattoir paysan, mobile et coopératif. Avec un coût estimé entre 470.000 euros et 620.000 euros, ce projet innovant a besoin d’être en partie financé par une campagne de financement participatif selon François Borel, co-secrétaire de l’association et éleveur des Bouches du Rhône.