Haute-Provence : le handicap ne doit pas être un frein au transport pour la DLVAgglo

SOCIÉTÉ / POLITIQUE / Durance Lubéron Verdon Agglomération met en place plusieurs actions pour rendre plus accessible ses transports

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

« L’accessibilité relève du volontariat politique », Jean-Christophe Petrigny n’a pas manqué de souligner ce point ce lundi alors qu’un état des lieux des travaux sur cette thématique a été fait. Pour son Président, la DLVAgglo a bel et bien mis la main au portefeuille en permettant notamment l’accessibilité des arrêts de bus aux personnes à mobilité réduite. Un investissement de 300.000 euros pour l’agglomération qui a souhaité aller plus loin que ses compétences. En 2015, la décision avait, en effet, été prise de venir en aide aux communes à réaliser l’accessibilité de ces points d’arrêts. 80 points ont été traités par les communes et l’agglomération. 25 dans les zones d’activités et les zones d’aménagement concertés.

 

Près de 80% des obligations en la matière atteints selon la DLVAgglo

Les handicaps cognitifs ont aussi été pris en compte avec des couleurs contrastées ou l’augmentation des numéros de ligne pour les personnes malvoyantes. « La grosse difficulté, c’est que l’on a une grande partie de notre territoire qui est très rural et des centres urbains comme Manosque. Il faut donc s’adapter à ces disparités » souligne Jean-Christophe Petrigny, Président de DLVAgglo, « au niveau scolaire, on a supprimé des arrêts qui étaient inadaptés. Ils concernaient un ou deux élèves. Au niveau urbain, c’est compliqué aussi. À Manosque, il n’y a pas de voie de bus dédiées, la voiture est très utilisée avec la gratuité qui facilite la prise de la voiture ».

Quant aux tensions qui règnent avec le maire de Manosque, le président de la DLVAgglo regrette que les élus manosquins « n’aient pas assez appréhendé le rôle de l’agglomération qui gère énormément de compétences. » Un président qui a voulu jouer, ce lundi, la carte de l’apaisement tout en rappelant que « le plus important, c’est le service que l’on doit aux habitants. Au-delà des problématiques de personnes, le travail de fond doit se faire en direction des habitants, pour le bien commun ».

 

A. Vallauri