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Alpes de Haute-Provence : Jean-Guillaume d'Herbès démissionnera

POLITIQUE / Le vice-président en charge de l'agriculture au sein de Durance Lubéron Verdon Agglomération annoncera, ce soir, à l'ouverture du conseil communautaire, sa démission après la polémique qu'il avait fait naître cet été suite à une publication Facebook

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Jean-Guillaume d’Herbès doit démissionner de la vice-présidence de Durance Lubéron Verdon Agglomération. Une information de nos confrères de La Provence. Retour sur une polémique politique qui avait fait couler de l’encre cet été. Tout était parti en août d’une publication Facebook du vice-président de l’agglomération chargé de l’agriculture, également élu au sein de la majorité de Manosque. Alors que la ville mettait en avant la politique de renouvellement urbain menée dans la Cité Giono et portée par l’intercommunalité, l’élu l’attaquait directement. Il estimait qu’il s’agissait de « filer du pognon à des populations qui te crachent à la gueule en espérant que ça suffira pour qu’ils ne te crament pas ta caisse ». Des propos « méprisants et calomnieux » pour Jean-Christophe Petrigny, président de DLVAgglo, qui avait alors demandé sa démission. SI Jean-Guillaume d’Herbès s’était excusé de ses propos, les jugeant « inappropriés », il les avait tout de même justifiés en parlant d’intégration et d’assimilation. Alors que ce mardi soir se déroulera le conseil communautaire, une délibération était à l’ordre du jour : « maintien ou non des fonctions de Monsieur Jean-Guillaume d’Herbès après retrait de l’ensemble de ses délégations ». Une délibération qui serait retirée de l’ordre du jour puisqu’il devrait annoncer, dès l’ouverture de la séance, sa démission.

 

La réponse de la mairie de Manosque

Dans un communiqué de presse commun entre le maire de Manosque, Camille Galtier et le 1er vice-président de l’Agglomération, Pascal Antiq considèrent que « la méthode choisie dans la gestion de cette affaire a été pour le moins maladroite ». Selon eux, « cette affaire, volontairement montée en épingle, est dérisoire eu égards aux enjeux économiques, financiers et environnementaux ». Ils mettent en avant la vacance de cette vice-présidence qui devrait, selon eux, toujours revenir à un membre de la majorité manosquine. Un dû qui fait suite au pacte de gouvernance de juillet 2020 qui leur a attribué cinq vice-présidences dont la première. Une décision contraire serait alors interprétée comme « un affront direct vis-à-vis de la ville-centre ». Quoi qu’il en soit, cette affaire pose « indubitablement le problème de gouvernance et du mode de fonctionnement » de la DLVA poursuivent Camille Galtier et Pascal Antiq.

 

C. Cava Michard