Alpes de Haute-Provence : sécurité routière, l’État s’engage pour ses agents

SÉCURITÉ / Une charte est mise en place alors que sur le territoire un accident sur quatre est lié à un trajet pour le travail

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Pour la sécurité routière de leurs agents, les administrations du département des Alpes de Haute-Provence s’engagent. Une charte a été signée dans le cadre de la semaine de la sécurité routière. Les accidents de la route sont en effet la première cause de mortalité liée au travail. En 2019, en France, 406 personnes ont été tuées lors d'un déplacement lié au travail soit 12,5% de la mortalité routière : les trois quarts lors d'un trajet domicile-travail et un quart lors d'un trajet professionnel.

 

Malgré une activité au ralenti, plus d'accidents mortels

Sur le territoire bas-alpin, un accident sur quatre est lié à un trajet pour le travail. Ainsi, les services ont constaté en 2019, 61 accidents impliquant un conducteur sur un trajet lié au travail soit 26% de l'ensemble des accidents du département. Dans les Alpes de Haute-Provence, le constat est d’ailleurs mauvais souligne Violaine Démaret, la préfète, « depuis le début de l’année la situation est catastrophique, je tiens à le souligner. On a cinq morts de plus que l’année dernière au même moment. On a pourtant une activité qui était au ralenti, plus que l’année dernière en janvier et février ».

 

« Les chiffres ne sont pas bons. Sur 10 ans le nombre d’accidents et de blessés à doubler », V. Démaret

 

Cette charte repose sur sept engagements comme exiger le port de la ceinture, ne pas accepter les dépassements de vitesse autorisées ou encore intégrer des moments de pause dans le calcul des temps de trajets.

 

M. Bonnefoy