Haute-Provence : les thermes de Gréoux accueillent des curistes, « avec émotion »

ÉCONOMIE / Gréoux les Bains accueille la troisième station thermale de France

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

« Un grand bonheur », c’est par ces mots que le Président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur a fait son arrivée à Gréoux les Bains ce mercredi. Renaud Muselier a entamé une journée marathon, pour fêter la réouverture des cafés, restaurants, lieux culturels et touristiques, par les Alpes de Haute-Provence. Après une déambulation dans les rues de Gréoux, un stop à une terrasse pour y savourer un café, le président de l’hémicycle marseillais s’est rendu aux Thermes.

Un lieu, fortement impacté par la crise sanitaire. Mi-mars 2020, une première fermeture était décidée. 29 juin : réouverture. La trêve était alors de courte durée puisque quelques mois plus tard, en octobre dernier, l’établissement ne pouvait de nouveau plus accueillir de curistes, crise sanitaire oblige. Pour les 115 thermes du territoire national, les frais fixes se sont élevés à 83 millions d’euros. Pour ce printemps, Renaud Muselier avait plaidé pour une anticipation de l’ouverture avec une jauge de 50%, « elle était prévue en juin. Le maire et moi-même avons fait une pression très forte pour avoir une ouverture mi-mai. Ça va permettre de monter en pression, de valider les protocoles sanitaires et de les rendre les plus efficients possibles pour soigner les gens ».

 

« Plus de 800 personnes sont là déjà pour le premier jour », R. Muselier

 

 

Une réouverture avec des curistes déjà au rendez-vous

Gréoux les Bains est la troisième station thermale de France avec environ 3.700 curistes chaque jour. 30% d’entre eux viennent de la Région Provence Alpes Côte d’Azur. Et ce n’est pas sans émotion que Paul Audan, maire de Gréoux les Bains et Président de l’Association Nationale des Maires des Communes Thermales a accueilli ce mercredi matin les premiers curistes, « au plan économique c’est excellent, non seulement pour la station mais pour tout le territoire ».

 

« Aujourd’hui, on a le sourire, c’est émouvant », P. Audan

A. Vallauri