- Alpes de Haute-Provence -
Limiter la dispersion des produits phytosanitaires dans l’agriculture bas-alpine. C’est l’objet de la charte d’engagements présentée ce mardi par la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence. Cette première charte au niveau régional répond directement à la loi EGalim (des États généraux de l’alimentation) qui depuis le 1er janvier 2020 prévoit de renforcer la protection des riverains face à l’utilisation de produits phytosanitaires par les agriculteurs. Concrètement, ce texte impose une adaptation des distances de sécurité avec les habitations : 10 mètres pour l’arboriculture et la viticulture ainsi que cinq mètres pour les autres utilisations agricoles.
« Un agriculteur sur quatre est orienté vers l’agriculture bio sur le territoire », Fréderic Esmiol, président de la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence
En concertation avec la préfecture, les syndicats agricoles et les élus locaux, cette charte permet, grâce à l’usage de pulvérisateurs avec des buses antidérive, de réduire ces distances de sécurité en passant de 10 à 5 mètres et de 5 à 3 mètres. Un travail de pédagogie est donc nécessaire auprès de la population alors que l’agriculture bas-alpine connait une envolée des reconversions bio selon Fréderic Esmiol, président de la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence.